SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

13 janvier 2008 7 13 /01 /janvier /2008 21:27

Les films de plus de deux heures sont le plus souvent trop longs, déséquilibrés. Pourtant, intriguée par les critiques dithyrambiques, j'ai répondu à l'invitation de Sean Penn. 

Et miracle du talent de conteur de Sean Penn, intelligence du montage, beauté des images, magie des acteurs, efficacité de la musique d'Eddy Vedder, le temps s'écoule en douceur sans lassitude au rythme de ce long et incroyable voyage. Mention spéciale à Emile Hirsch, acteur charismatique, qui est parfait dans la peau de Christopher Mc Candless, jeune homme, qui fuit l'étau familial et le monde des hommes, utopiste, avide de vérité, assoiffé d'une forme de liberté. Si vous acceptez sa candeur et sa folie sans chipoter, son voyage initiatique vous emportera.

"Into the wild" fait partie de ces films sorciers qui, sans qu'on sache très bien pourquoi, restent ancrés dans la mémoire, souvenir lyrique et triste.

* A signaler la remarquable prestation de Catherine Keener, en hippie. Catherine Keener fait partie de ces acteurs incontournables toujours excellents au visage inoubliable mais dont on ne retient jamais le nom. On a déjà pu l'apprécier dans "l'Interprète", "Truman Capote", "Hors d'atteinte", "Dans la peau de John Malkovitch"...*. A ses côtés, la jeune Kristen Stewart vue dans Panic room.

 

 

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