SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

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26 septembre 2019 4 26 /09 /septembre /2019 15:31

On l'avait aperçu dans La Permission de minuit, Les HéritiersLa fête des mères , Le retour du héros Mais c'est Céline Sciamma qui nous la révèle pleinement. Dans son chef d'oeuvre, Portrait de la jeune fille en feu , Noémie Merlant irradie. Aux côtés de l'épatante Adèle Haenel, elle joue à jeu égal. Ses yeux verts, son regard profond, sa voix posée et son sourire s'imposent aux spectateurs. Une présence et une délicatesse de jeu qui marquent puissamment. Une prestation exceptionnelle qui lui offrira, on l'espère, de nombreux nouveaux rôles à la hauteur de sa puissance de jeu.

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22 septembre 2019 7 22 /09 /septembre /2019 15:54

C'est l'anniversaire d'Andrea. Dans la grande maison familiale enfants et petits enfants sont réunis. Claire, la fille aînée, partie à l'étranger depuis 3 ans, réapparaît.

Cette histoire de famille est surtout le portrait d'une femme dysfonctionnelle, agressée par la vie, qui bouscule un bonheur familial déjà instable reposant sur le déni.

Le film est porté par son excellent casting, Vincent Mc Caigne, Luana Bajrami, Laetitia  Colombani, Cédric Kahn, aussi bon devant que derrière la caméra, l'immense Catherine Deneuve et la très grande Emmanuelle Bercot.

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22 septembre 2019 7 22 /09 /septembre /2019 15:50

C'est en 2011, à la télévision, dans A la recherche du temps perdu de Nina Companeez, que sa présence marque nos esprits. Dans le rôle de Marcel Proust, Micha Lescot impressionne. En cherchant à en savoir plus sur ce comédien exceptionnel, on découvre l'avoir déjà croisé au détour de seconds rôles à la télé dans Fais pas ci, fais pas ça par exemple, au cinéma dans les films de Claire Denis entre autres. Et surtout qu'on l'a souvent raté au théâtre, son terrain de jeu favori.

Depuis, on accourt dès que Micha Lescot est sur scène. Au théâtre donc dans des rôles et des pièces aussi variés que Tartuffe de Molière, Ivanov de Tchekhov ou Le Retour de Pinter mis en scène par Luc Bondy, mais aussi chez Yasmina Résa dans Bella Figura, La Collection de Pinter mis en scène par Ludovic Lagarde, La Dame de chez Maxim de Feydeau par Zabou Breitman, Un mois à la campagne de Tourgueniev mis en scène par Alain Françon. Effrayant, touchant, hilarant, le génie de ce comédien agit dans tous les registres et ne finit pas de nous réjouir.

 

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21 septembre 2019 6 21 /09 /septembre /2019 19:52

Nous en avons tous une et on l'aime ou on la déteste qu'elle soit une bonne ou une mauvaise mère. 

Voilà grosso merdo le propos du film, qui en plus de ne trouver rien de bien profond ou poétique à dire, adopte un format qui ne laisse aucune chance à ses personnages qui apparaissent en scènes courtes les uns après les autres dans une boucle qui durera près de 2 heures. 

Même les comédiens, pour la plupart talentueux (Nicole Garcia, Pascale Arbillot, l'excellente Noémie Merlant, Olivia Côte, Vincent Dedienne, Audrey Fleurot, Clotilde Courau, Marie-Christine Barrault, Carmen Maura...), semblent perdus dans une interprétation hasardeuse du rien qui leur est donné à jouer.

Désolant.

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21 septembre 2019 6 21 /09 /septembre /2019 19:40

Heloise, mère de trois enfants, voit l'heure du départ de la petite dernière arriver.

Difficile de se passionner pour cette histoire  centrée sur les nombrils d'une ado. pourrie-gâtée et de sa mère hystérique. La pauvreté du récit, la platitude des dialogues, l'absence de profondeur des personnages, le milieu parisien-frique, la vulgarité de l'ensemble affligent. Même l'immense talent de Sandrine Kiberlain semble atteint par la médiocrité générale.

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21 septembre 2019 6 21 /09 /septembre /2019 12:46

Au XVIIIe siècle, Marianne, jeune peintre, est engagée pour réaliser le portrait d’Héloïse, promise à un homme qu'elle ne connait pas et à qui le portrait doit être envoyé.

Les superlatifs se bousculent pour dire la charge émotionnelle portée par ce film. La beauté et la délicatesse sont partout.

Dans la photographie d'abord. Majesté des paysages baignés de lumière, harmonie des couleurs, mystère des intérieurs d'une grande simplicité tamisée, éclairage des visages, des regards et des corps. Dans la mise en scène ensuite, à la fois vive et en retenue, qui montre et laisse deviner.

Dans les dialogues aussi qui en peu de mots, simples et subtils, disent tout. Dans les silences et les sons, du frottement du fusain sur le papier, aux crépitements du feu des cheminées jusqu'aux rythmes des respirations. Dans la fluidité du récit astucieux qui ne découvre pas tout et laisse volontiers imaginer, deviner.

Dans la tonalité d'un clavecin qui ne joue que quelques notes éparpillées d'une mystérieuse musique qu'on reconnait pourtant. Dans un "je ne sais pas" qui dit précisément le "je ne sais pas" qu'il veut dire. Dans le pinceau qui dévoile la texture d'une peau, les traits d'un visage, la colère d'un regard.

Dans l'interprétation de Luana Bajrami, touchant oiseau tombé du nid et combattante. Dans celle de Valeria Golino, dont le regard perdu et la voix voilée portent merveilleusement le spleen de son personnage. Dans le duo fusionnel formé par Adèle Haenel intense et Noémie Merlant touchée par la grâce.

Par les sujets abordés. La condition des femmes, qu'elles soient aristocrates, domestiques ou artistes. La création, la fragilité et la domination de l'artiste et celles de son modèle. La naissance d'un amour guidant vers l'émancipation. Le mythe d'Orphée et d'Eurydice, le choix de l'amoureux et celui du poète. Le renoncement. La portée du souvenir.

Tout est délicatesse et beauté, jusqu'à ce titre merveilleusement romanesque : "Portrait de la jeune fille en feu".

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21 septembre 2019 6 21 /09 /septembre /2019 11:54

A la fin des années 60, Rick Dalton, star de séries télé, et Cliff Booth son cascadeur et homme à tout faire, tentent de survivre dans l'industrie hollywoodienne. Ils y croisent Sharon Tate et la secte Manson.

Tarantino parle d'hommage à Hollywood. Le film ressemble plutôt à l'expression d'une nostalgie de l'imagerie des années 60. Les personnages principaux sont dessinés à gros traits et ne semblent être là que pour habiller les sketchs délirants et nostalgiques du réalisateur. L'ensemble est assez répétitif, les scènes similaires se succèdent. Léonardo Di Caprio et Brad Pitt, parfaits ne suffisent pas à nous sortir d'un certain ennui. Cerise sur le gâteau Tarantino se pique de venger Sharon Tate.

Qu'il habille les histoires sorties de son imagination d'outrance, de violence et d'humour dégénéré est une chose, qu'il s'empare de personnages réels au destin tragique pour donner un semblant de sens à son propos rend l'ensemble indigeste. Si le mauvais goût fait partie de l'oeuvre de Tarantino, il a atteint ici ses limites.

 

 

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20 septembre 2019 5 20 /09 /septembre /2019 21:28

Le docteur Petypon se réveille  après une soirée bien arrosée dont il ne se souvient de rien. Il découvre la Môme Crevette, vedette du Moulin Rouge, dans son lit.

Zabou Breitman met en scène ce Feydeau en ajoutant à la folie de l'auteur son propre délire avec quelques idées de scénographie jouant sur l'anachronisme et les mises en abîmes. Cette touche personnelle déborde un peu trop sur la seconde partie qui frôle le n'importe quoi. Si l'on osait des comparaisons hasardeuses, on dirait qu'elle sert moins bien qu'Isabelle Nanty (Hôtel du Libre Echange) le génie e Feydeau, qui crée toujours quelques instants de lassitude avec ses portes qui claquent, ses maitresses dans le placard et ses éternels recommencements. 

On prend tout de même beaucoup de plaisir à voir les personnages se débattre dans cet embroglio.

Micha Lescot, définitivement génial, et Lea Drucker, irrésistible, sont hilarants. Le reste de la troupe, ils sont 16 sur scène, Eric Prat et Anne Rotger en tête, suit le rythme avec bonheur.

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20 septembre 2019 5 20 /09 /septembre /2019 15:19

Lila tente d'oublier Rémi qui vient de la quitter.

Hafsia Herzi réalise son premier film et se met en scène. De tous les plans, l'actrice séduit toujours. La réalisation au plus près des personnages et le montage qui alterne séquences longues et montage rythmé sont agréables. Le casting de qualité inégale nous offre le plaisir de retrouver Anthony Bajon et de découvrir Myrian Djeljeli et Djanis Bouzyani. Pour ce qui est du récit, il se compose de scènes successives qui jouent au maximum la carte du naturalisme mais présentent des dialogues et des enjeux un peu vains. L'ennui pointe régulièrement son nez et repart. Inégal et intrigant.

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15 septembre 2019 7 15 /09 /septembre /2019 14:32

Le seul intérêt du film réside en la présence de Jean-Louis Trintignant et d'Anouk Aimé.

Pour le reste, aucune heureuse surprise. Lelouch s'appuie très largement sur son film "Un homme et une femme" dont il reprend de nombreux et longs extraits et fait joujou avec ses deux comédiens.

Il présente un scénario niais, des dialogues ineptes, des seconds rôles en roue libre, une musique envahissante, une réalisation sans créativité et globalement beaucoup de lourdeurs.

 

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14 septembre 2019 6 14 /09 /septembre /2019 18:12

 

Le musée du Jeu de Paume propose une retrospective de la photographe Virginienne, Sally Mann.

40 de travail sont représentés en commençant et en finissant par les photographies familiales mettant ses enfants en scène, en passant par une série de paysages, de témoignages de la ségrégation particulièrement prégnante dans l'Etat de Virginie et d'un hommage à Gee Gee sa nounou.

L' enfance, l'innocence, l'amour sans concession, le temps qui passe, la mort, la condition des noirs et l'aveuglement des blancs... les sujets abordés par Sally Mann sont plus intéressants que la plupart des oeuvres qui en sont nées. Les deux vidéos où l'artiste parle de son travail et de son rapport au segregationnisme sont les parties les plus intéressantes.

Sally Mann au Jeu de Paume
Sally Mann au Jeu de Paume
Sally Mann au Jeu de Paume
Sally Mann au Jeu de Paume
Sally Mann au Jeu de Paume
Sally Mann au Jeu de Paume
Sally Mann au Jeu de Paume
Sally Mann au Jeu de Paume
Sally Mann au Jeu de Paume
Sally Mann au Jeu de Paume
Sally Mann au Jeu de Paume
Sally Mann au Jeu de Paume
Sally Mann au Jeu de Paume
Sally Mann au Jeu de Paume
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14 septembre 2019 6 14 /09 /septembre /2019 14:04

Katherine Newbury, présentatrice célèbre d'un late show, tente de sauver son émission sur le déclin. Molly, indo-américaine, est embauchée comme auteur. Les deux femmes, que tout sépare, vont s'associer pour sauver l'avenir de Katherine.

La relation sadomasochiste de la présentatrice et de son auteur évoque "Le diable s'habille en Prada" version showbizz. Ce n'est pas plus passionnant que dans la version originale. Pour ne pas sombrer dans un ennui abysssale, on s'accroche à Emma Thomson qui excelle dans le rôle de l'indécrottable méchante.

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11 septembre 2019 3 11 /09 /septembre /2019 14:18

Suite à une allergie au botox, Julie comédienne demande à Laurette, son sosie, de la remplacer sur son prochain tournage.

Mathilde Seigner est parfaite, dans le double ôle de la comédienne intello, très inspirée physiquement par Isabelle Huppert, et celui de la coiffeuse, pas trop caricaturale. Sa composition, nous fait presque oublier qu'elle n'est qu'une. Grâce à cette interprétation et à des seconds rôles à la hauteur, la première heure se regarde sans déplaisir. L'installation des différents personnages et du propos central du film se fait de façon fluide, l'ensemble est sympathique. Malheureusement, les 35 minutes suivantes démentent cette bonne impression. Le récit s'enlise. La réalisatrice semble ne pas savoir comment développer et clôturer son histoire. La légèreté contrôlée de la première heure laisse place à une succession de scènes idiotes, au propos pseudo psychologique à peu de frais. De film gentillet "Ni une, ni deux" passe en mode film raté.

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8 septembre 2019 7 08 /09 /septembre /2019 19:52

Après avoir tenu des propos homophobes,  Mathias Legoff, vice champion du monde de natation, est contraint d'entrainer une équipe de water-polo gay.

On reste sans voix devant ce film au scénario d'une pauvreté abyssale, aux dialogues affligeants, aux personnages caricaturaux, aux plaisanteries ringardes et à la mise en scène sans imagination. Cerise sur le gâteau, les interprètes sont en roue libre, ajoutant au sentiment que tout sonne faux dans ce film bas de gamme.

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31 août 2019 6 31 /08 /août /2019 16:20

Daoud dirige le commissariat central de Roubaix. Incendie criminel, viol, fugue... le commissariat gère les affaires courantes quand une octogénaire est assassinée.

Le film est très fortement inspiré du documentaire de Mosko Boucault "Roubaix, commissariat central" qui a marqué tous ceux qui ont pu le voir lors de sa diffusion en 2008. Mosko Boucault y avait filmé, en 2002, les aveux des deux criminelles d'une septuagénaire lors de leurs interrogatoires.

Arnaud Desplechin reprend une bonne partie des scènes et des dialogues du reportage. Un presque copié/collé auquel la fiction apporte une esthétique de la mise en scène particulièrement soignée et un beau portrait de flic comme on les dessinait dans le cinéma français des années 70. Roschdy Zem campe un commissaire taiseux, pausé et humaniste qui connait comme personne sa ville natale et ses habitants. La lumière du titre du film c'est lui.

A ses côtés, un jeune lieutenant, homme de foi, affecté dans cette ville qu'il ne connait pas, interprété par Antoine Renartz, très bon. Tous les comédiens sont excellents. Desplechin dessine avec le soucis du détail un portrait, certes orienté vers ce qu'elle a de plus triste mais précis, de la ville, de son extrême pauvreté, de ses ruelles sombres et de ses courées délabrées jusqu'à sa météo exécrable.

Le film, d'une durée de deux heures, se visionne avec intérêt et avec un réel plaisir de cinéma servi par une belle mise en scène et le dessin soigné des personnages.

 

 

 

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29 août 2019 4 29 /08 /août /2019 20:19

S'il fallait n'en garder que trois :

 

- Les Dames de la côte de Nina Companez, à la télévision

 

- Collaboration de Ronald Harwood, au théâtre

 

- Un Dimanche à la campagne de Bertrand Tavernier, au cinéma

 

trois souvenirs immédiats et indélébiles de Michel Aumont.

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29 août 2019 4 29 /08 /août /2019 15:54

Marchand et talentueux réparateur de bicyclette, Raoul Taburin n'a jamais su faire de vélo. Il garde ce lourd secret depuis l'enfance jusqu'à l'arrivée dans le village d''un photographe.

Pierre Godeau adapte sans fioritures la bande dessinée de Sempe et nous conte gentiment cette histoire très bien servie par Benoît Poelvoorde, Edouard Baer et Suzanne Clément.

Un film charmant, qui ne fait de mal à personne mais qui ne revolutionnera pas l'histoire du cinéma.

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20 août 2019 2 20 /08 /août /2019 19:42

Mathieu, jeune délinquant et pianiste doué, est repéré par le directeur du Conservatoire de musique qui lui offre la possibilité d'accéder à une vraie formation.

On ne compte plus les films qui content la découverte d'un jeune génie, généralement ingérable ou délinquant ou issu d'un milieu défavorisé, qu'un mentor "force" à suivre son prestigieux destin.

On s'interroge sur l'intérêt de reposer ce sujet rebattu sur les écrans. Seul un traitement inédit, un scénario d'une incroyable inventivité nous sauverait du déjà vu. 

Las Au bout des doigts n'apporte rien de nouveau. Pire, le realisateur ne parvient même pas à conter son histoire sans surprise de façon juste. Tout sonne faux, des dialogues jusqu'au jeu des comédiens dont Lambert Wilson, Kristin Scott Thomas, André Marcon. Ils semblent tous encombrés par cette piètre partition et jouent incroyablement faux. Le jeune Jules Benchetrit s'en sort curieusement beaucoup mieux, mais cette jolie découverte ne suffit pas à sauver le film du naufrage.

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17 août 2019 6 17 /08 /août /2019 19:25

Pierre Perdrix, gendarme dans les Vosges, coule une vie rangée entre ses collègues, sa mère, son frère et sa nièce. Jusqu'au jour où Juliette Webb, en pleine transhumance personnelle, vient déclarer le vol de sa voiture.

Cette comédie, aux accents philosophiques, mêle burlesque, absurde et romantisme. Le film regorge d'idées loufoques particulièrement bien mises en scène. Erwan Le Duc aime les temps suspendus, ils ajoutent à l'ambiance de son film un peu plus d'étrangeté encore.

Swan Arlaud est (Petit Paysan, Un beau voyou, Une vie, Grâce à Dieu...) parfait dans le rôle du type qui n'attend rien mais qui est quand même prêt à recevoir. Maud Wyler (La Révolte, Cyrano de Bergerac...) excelle dans celui de la fille étrange, provocante qui se défend, bravache, de tout attache. Ils sont tous deux très bien accompagnés de la jeune Patience Muchenpach, de Nicolas Maury et de la toujours incandescente Fanny Ardant.

 

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12 août 2019 1 12 /08 /août /2019 19:04

En 2016, on découvrait Fleabag. A Londres, cette trentenaire à la vie sexuelle débridée, au parler cash et à l'humour décapant, nous prenait à témoin de sa vie chamboulée par la perte de sa mère, celle de sa meilleure amie, une vie amoureuse instable, la gestion calamiteuse de son café et des rapports familiaux compliqués.

En 6 épisodes de 25mn, Phoebe Waller-Bridge (scénariste et interprète) imposait ce personnage et un style de narration hyper séduisant à la fois surprenant, drôle et touchant.

Trois ans plus tard, la deuxième, et semble t-il dernière saison, arrive sur Amazon. L'amour, le vrai, le grand est au programme de ces 6 nouveaux épisodes à l'écriture toujours aussi efficace, mêlant dans un dosage précis humour, ironie, bagarre, introspection et sentiments. On retrouve la qualité et l'intelligence de l'écriture de Phoebe Waller-Bridge. A ne manquer sous aucun prétexte.

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