SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

20 août 2017 7 20 /08 /août /2017 11:23

Sophie Hustin, artiste peintre et sculpteur, à laquelle on peut trouver un cousinage avec Philippe Hérard et Philippe Ramette. 

https://sophiehustin.com

Sophie Hustion, Biot
Sophie Hustion, Biot
Sophie Hustion, Biot
Sophie Hustion, Biot
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19 août 2017 6 19 /08 /août /2017 10:25

A l'occasion de ses 80 ans, le peintre et sculpteur Eduardo Arroyo a accepté l'invitation de la Fondation Maeght à Saint-Paul de Vence.

Tableaux, dessins, sculptures et installations réalisées de 1964 à nos jours sont présentés de façon thématique. Ces peintures à la fois dramatiques et satiriques, aux vastes aplats de couleurs, ont des allures d'oeuvres surréalistes. On y retrouve le rapport complexe qu'entretient l'artiste avec son pays d'origine qu'il a fui sous Franco, les mouches qu'il associe directement à l'Espagne "le paradis des mouches", la dénonciation de tout totalitarisme, et de nombreuses références à l'art à travers des figures célébres telles que James Joyce, Oscar Wilde, Van Gogh, Rembrandt, Picabia, John Ford.

A voir jusqu'au 19 novembre 2017

 

Eduardo Arroyo "Dans le respect des traditions" à la Fondation Maeght
Eduardo Arroyo "Dans le respect des traditions" à la Fondation Maeght
Eduardo Arroyo "Dans le respect des traditions" à la Fondation Maeght
Eduardo Arroyo "Dans le respect des traditions" à la Fondation Maeght
Eduardo Arroyo "Dans le respect des traditions" à la Fondation Maeght
Eduardo Arroyo "Dans le respect des traditions" à la Fondation Maeght
Eduardo Arroyo "Dans le respect des traditions" à la Fondation Maeght
Eduardo Arroyo "Dans le respect des traditions" à la Fondation Maeght
Eduardo Arroyo "Dans le respect des traditions" à la Fondation Maeght
Eduardo Arroyo "Dans le respect des traditions" à la Fondation Maeght
Eduardo Arroyo "Dans le respect des traditions" à la Fondation Maeght
Eduardo Arroyo "Dans le respect des traditions" à la Fondation Maeght
Eduardo Arroyo "Dans le respect des traditions" à la Fondation Maeght
Eduardo Arroyo "Dans le respect des traditions" à la Fondation Maeght
Eduardo Arroyo "Dans le respect des traditions" à la Fondation Maeght
Eduardo Arroyo "Dans le respect des traditions" à la Fondation Maeght
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18 août 2017 5 18 /08 /août /2017 09:39

Le musée Bonnard de la ville de Le Cannet accueille l'exposition Bonnard/Vuillard qui fut présentée au musée d'Orsay jusqu'en avril dernier.

Composée d'oeuvres issues de la donation Zeineb et Jean-Pierre Marie-Rivière, quittant pour la première fois le musée d'Orsay, l'exposition présente 25 tableaux de Bonnard et 24 tableaux de Vuillard ainsi que quelques dessins et pastels des deux artistes dans leur période Nabies.

L'ensemble est présenté sur les trois niveaux du musée et sous trois thématiques "Complicité artistique" "Présence féminine" "Décors et paysages". La beauté des tableaux et l'originalité des représentations interpellent.

Une belle exposition un peu frustrante car trop courte.

Bonnard / Vuillard au Musée Bonnard Le Cannet
Bonnard / Vuillard au Musée Bonnard Le Cannet
Bonnard / Vuillard au Musée Bonnard Le Cannet
Bonnard / Vuillard au Musée Bonnard Le Cannet
Bonnard / Vuillard au Musée Bonnard Le Cannet
Bonnard / Vuillard au Musée Bonnard Le Cannet
Bonnard / Vuillard au Musée Bonnard Le Cannet
Bonnard / Vuillard au Musée Bonnard Le Cannet
Bonnard / Vuillard au Musée Bonnard Le Cannet
Bonnard / Vuillard au Musée Bonnard Le Cannet
Bonnard / Vuillard au Musée Bonnard Le Cannet
Bonnard / Vuillard au Musée Bonnard Le Cannet
Bonnard / Vuillard au Musée Bonnard Le Cannet
Bonnard / Vuillard au Musée Bonnard Le Cannet
Bonnard / Vuillard au Musée Bonnard Le Cannet
Bonnard / Vuillard au Musée Bonnard Le Cannet
Bonnard / Vuillard au Musée Bonnard Le Cannet
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17 août 2017 4 17 /08 /août /2017 15:23

Mae est engagée dans l'entreprise que tous les jeunes de son âge aimeraient intégrer, une firme puissante sorte de GAFA à elle seule : The Circle. Elle accepte d'être le cobaye d'un programme qui supprime toute vie privée et tente d'en étendre le concept aux plus hauts niveaux.

The Circle s'annonçait passionnant avec son sujet déjà maintes fois traités mais toujours passionnant et sans cesse d'actualité : l'emprise du tout technologie sur notre quotidien. Il est malheureusement bien loin d'afficher la créativité d'un Black Mirror.

Au lieu d'une oeuvre d'anticipation, au scénario fouillé et imaginatif, The Circle se présente comme un film simplet pour adolescents simplets. Son récit se déroule grossièrement affichant d'étranges raccourcis dont on ne sait s'ils sont dus à la grande faiblesse du scénario ou également à un montage fait à la machette. Les personnages sont dessinés à gros traits, leurs caractères et leurs motivations ne sont pas abordés. A cela s'ajoute un sentimentalisme ringard, des rapports niais entre les protagonistes et une cool attitude surjouée qui élimine d'emblée toute tension possible.

L'association d'un bon sujet et d'un bon casting en l'absence d'un scénario ayant un minimum de créativité et de tenue, donnera toujours un mauvais film.

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2 août 2017 3 02 /08 /août /2017 11:55
portraits dans les dunes de Shoji Ueda - MEP - Paris

De 1994 à 2006, la société japonaise d’impression Dai Nippon Printing Co., Ltd., constitue pour la Maison Européenne de la Photographie une importante collection représentative de la photographie japonaise depuis le début des années 1950. Chaque année, la collection de la MEP reçoit des oeuvres des artistes majeurs de la photographie japonaise. Sa collection est composée aujourd'hui de 540 œuvres.


L’exposition en présente près de 350 réalisées par les vingt et un photographes représentés dans la donation. Les oeuvres de Thei Kmura, les portraits dans les dunes de Shoji Ueda, les "Rivers" de Naoya Hatakeyama, le tryptique de Hiromi Tsuchida sur Nagasaki marquent plus particulièrement.

A voir jusqu'au 27 août.

Mémoire et lumière, photographie japonaise à la MEP
Mémoire et lumière, photographie japonaise à la MEP
Mémoire et lumière, photographie japonaise à la MEP
Mémoire et lumière, photographie japonaise à la MEP
Mémoire et lumière, photographie japonaise à la MEP
Mémoire et lumière, photographie japonaise à la MEP
Mémoire et lumière, photographie japonaise à la MEP
Mémoire et lumière, photographie japonaise à la MEP
Mémoire et lumière, photographie japonaise à la MEP
Mémoire et lumière, photographie japonaise à la MEP
Mémoire et lumière, photographie japonaise à la MEP
Mémoire et lumière, photographie japonaise à la MEP
Mémoire et lumière, photographie japonaise à la MEP
Mémoire et lumière, photographie japonaise à la MEP
Mémoire et lumière, photographie japonaise à la MEP
Mémoire et lumière, photographie japonaise à la MEP
Mémoire et lumière, photographie japonaise à la MEP
Mémoire et lumière, photographie japonaise à la MEP
Mémoire et lumière, photographie japonaise à la MEP
Mémoire et lumière, photographie japonaise à la MEP
Mémoire et lumière, photographie japonaise à la MEP
Mémoire et lumière, photographie japonaise à la MEP
Mémoire et lumière, photographie japonaise à la MEP
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28 juillet 2017 5 28 /07 /juillet /2017 09:08
RODIN, LE CENTENAIRE AU GRAND PALAIS - Sanscrierart.com

Il ne reste plus que quatre jours pour visiter la très belle exposition Rodin proposée par le Grand Palais à l'occasion du centième anniversaire de la mort du sculpteur.

200 oeuvres, connues et moins connues, de tous formats, sont exposées, la plupart non protégées par des vitres, permettant au visiteur de s'approcher au plus près et d'apprécier le rendu de la peau, des chairs celui des plis, de disséquer la puissance d'expressivité des visages et des corps. Des pièces imposantes, le Balzac, la Porte des enfers (version de travail), les Bourgeois de Calais (une reproduction), le fameux Baiser, aux oeuvres toutes petites telles les danseurs et le Nijinsky, le voyage impressionne. On découvre aussi des trésors peu connus parmi les nombreuses oeuvres de plus petites tailles présentées sous vitrines.

Au côté de ce travail très impressionnant, 150 oeuvres d'artistes, disciples ou héritiers, sont présentées. Se trouvent ainsi au côté d'Auguste Rodin, Annette Messager, Picasso, Germaine Richier, César, Giacometti, Matisse, Barry Flabagan, Wilhelm Lehmbruck, Georg Kolbe, Marcheschi, Lucio Fontana, Honoré Daumier, Robert Couturier, Antony Gormley, Markus Lupertz, Zadkine... Si le rapprochement entre les oeuvres de ces artistes et celles de Rodin laisse parfois dubitatif, elles n'en sont pas moins intrigantes ou remarquables.

A voir jusqu'au 31 juillet

Rodin, le centenaire au Grand Palais
Rodin, le centenaire au Grand Palais
Rodin, le centenaire au Grand Palais
Rodin, le centenaire au Grand Palais
Rodin, le centenaire au Grand Palais
Rodin, le centenaire au Grand Palais
Rodin, le centenaire au Grand Palais
Rodin, le centenaire au Grand Palais
Rodin, le centenaire au Grand Palais
Rodin, le centenaire au Grand Palais
Rodin, le centenaire au Grand Palais
Rodin, le centenaire au Grand Palais
Rodin, le centenaire au Grand Palais
Rodin, le centenaire au Grand Palais
Rodin, le centenaire au Grand Palais
Rodin, le centenaire au Grand Palais
Rodin, le centenaire au Grand Palais
Rodin, le centenaire au Grand Palais
Rodin, le centenaire au Grand Palais
Rodin, le centenaire au Grand Palais
Rodin, le centenaire au Grand Palais
Rodin, le centenaire au Grand Palais
Rodin, le centenaire au Grand Palais
Rodin, le centenaire au Grand Palais
Rodin, le centenaire au Grand Palais
Rodin, le centenaire au Grand Palais
Rodin, le centenaire au Grand Palais
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24 juillet 2017 1 24 /07 /juillet /2017 21:20

En janvier 2011, au Caire, à quelques jours des premières manifestations, une chanteuse est égorgée dans sa chambre d'hôtel. Norredine, policier chargé un premier temps de l'enquête, refuse d'abandonner ses investigations alors que le procureur classe l'affaire en suicide.

Le film de Tarik Saleh, sur fond de polar, est une dénonciation d'une société égyptienne gangrenée par la corruption, de la police jusqu' aux plus hautes instances de l'Etat. Au fur et à mesure qu'il déroule son récit, il dénonce le sort fait aux femmes, aux migrants et au peuple tout entier, une population qui n'a aucune échappatoire.

La reconstitution, rapide, des événements du 25 janvier 2011 arrive en conclusion comme une conséquence inéluctable et terriblement désespérante au regard de la situation égyptienne actuelle.

 

 

 

 

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21 juillet 2017 5 21 /07 /juillet /2017 18:36
La baleine de Captain Boomer à Paris - sanscrierart.com

A la stupéfaction générale, les parisiens ont découvert ce matin, un cachalot échoué sur le quai de la Tournelle. Un périmètre de sécurité a été immédiatement dressé tandis que des scientifiques tentaient, en vain, de remettre l'animal à l'eau. Depuis, ils l'arrosent scrupuleusement en attendant de trouver une solution.

Solution qui se révèlera dimanche soir, quand le collectif belge Captain Boomer démontera son impressionnante installation pour aller éveiller les consciences dans une autre ville d'Europe (après Londres, Valence et Rennes notamment). Ces artistes militants ont installé leur fausse baleine, plus vraie que nature, et leurs scientifiques tout aussi factices, pour provoquer l'incrédulité des passants et les débats sur les effets du réchauffement climatique. Sur place, nombreux sont ceux qui s'interrogent sur la nature réelle ou factice de l'animal, ceux qui ont lu la presse du jour admire la crédibilité du dispositif. 

 

Baleine échouée à Paris, par Captain Boomer
Baleine échouée à Paris, par Captain Boomer
Baleine échouée à Paris, par Captain Boomer
Baleine échouée à Paris, par Captain Boomer
Baleine échouée à Paris, par Captain Boomer
Baleine échouée à Paris, par Captain Boomer
Baleine échouée à Paris, par Captain Boomer
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21 juillet 2017 5 21 /07 /juillet /2017 15:29

En mai 1940, à Dunkerque, les troupes anglaises, face à l'avancée sans merci des Allemands, tentent de fuir et de retourner au pays par la mer.

La réalisation et la photographie sont virtuoses et impressionnantes. Dolan sait comment placer sa caméra pour plonger le spectateur au coeur de l'action. Quand les soldats se font canarder sur la plage, le spectateur se fait canarder également, quand les soldats se noient, prisonniers de leur bateau ou des nappes de gasoil, le spectateur se débat avec eux.

Malheureusement, cette immersion très réussie se joue sans réel scénario. Seul l'enjeu immense, sauver un maximum des 400 000 soldats coincés sur la plage, semble suffire à Nolan. Quand le réalisateur offre un semblant de récit, il le fait sans nuance, nous emmenant aux portes de la niaiserie. D'un point de vue historique c'est le vide sidéral (entre autres, les soldats français toujours au combat et Dunkerque ne sont qu'anecdotes). A cela s'ajoute, une musique ultra présente qui souligne avec une rare lourdeur les moments d'angoisse ou de glorification de ces héros britanniques. Une belle déception.

 

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13 juillet 2017 4 13 /07 /juillet /2017 09:55

A l'occasion du 80e anniversaire du peintre anglais David Hockney, le Centre Pompidou organise une exposition retraçant 60 années de travail.

Les oeuvres sont présentées de façon chronologique mettant en évidence ses différentes périodes créatrices. Des peintures anglaises aux ambiances ternes aux aveuglantes couleurs fluos des derniers tableaux en passant par la luminosité de la Californie, les montages photos et les paisibles quatre saisons en vidéo, l'exposition nous mène dans l'univers complexe de Hockney qui mélange et bouscule les styles artistiques. L'ensemble peu laisser plus souvent dubitatif qu'admiratif mais dans chaque salle il y a toujours une oeuvre qui intéresse un peu plus. C'est sans doute la série Doubles Portraits qui est la plus accessible et au final la plus intriguante. Ci-dessous une sélection d'oeuvres tout à fait subjective. 

A voir jusqu'au 23 octobre.

David Hockney, rétrospective au Centre Pompidou
David Hockney, rétrospective au Centre Pompidou
David Hockney, rétrospective au Centre Pompidou
David Hockney, rétrospective au Centre Pompidou
David Hockney, rétrospective au Centre Pompidou
David Hockney, rétrospective au Centre Pompidou
David Hockney, rétrospective au Centre Pompidou
David Hockney, rétrospective au Centre Pompidou
David Hockney, rétrospective au Centre Pompidou
David Hockney, rétrospective au Centre Pompidou
David Hockney, rétrospective au Centre Pompidou
David Hockney, rétrospective au Centre Pompidou
David Hockney, rétrospective au Centre Pompidou
David Hockney, rétrospective au Centre Pompidou
David Hockney, rétrospective au Centre Pompidou
David Hockney, rétrospective au Centre Pompidou
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13 juillet 2017 4 13 /07 /juillet /2017 08:49

Pas moins de 400 oeuvres, réalisées entre les années 20 et les années 60, composent cette belle et grande rétrospective du photographe Américain. Le travail de Evans offre un beau témoignage de ce que fut l'Amérique, tout particulièrement durant les années 30. Il y est donc particulièrement question du "vernaculaire", terme employé par le photographe pour décrire son travail qui a visiblement marqué le commissaire de l'exposition qui le reprend à l'excés dans tous les textes explicatifs qui accompagnent les visiteurs. Les oeuvres sont présentées de façon thèmatiques soulignant le goût de l'authentique du photographe et de l'esthètisme simple du réel. La série métro, celle sur les fermiers et plus généralement les photos de rues sont particulièrement marquantes. A voir jusqu'au 14 août.

Walker Evans au Centre Pompidou
Walker Evans au Centre Pompidou
Walker Evans au Centre Pompidou
Walker Evans au Centre Pompidou
Walker Evans au Centre Pompidou
Walker Evans au Centre Pompidou
Walker Evans au Centre Pompidou
Walker Evans au Centre Pompidou
Walker Evans au Centre Pompidou
Walker Evans au Centre Pompidou
Walker Evans au Centre Pompidou
Walker Evans au Centre Pompidou
Walker Evans au Centre Pompidou
Walker Evans au Centre Pompidou
Walker Evans au Centre Pompidou
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11 juillet 2017 2 11 /07 /juillet /2017 19:06

Le label Bitume (ex The Wall) prend possession de la Maison des Arts et Métiers de la Cité Internationale Universitaire. Des travaux de réhabilitation des lieux étant programmés dès le 17 juillet, Bitume a convié une centaine d'artistes à recouvrir les murs, sols et plafonds inclus, de leurs oeuvres.

Dès le rez de chaussée et sur 5 étages, artistes en solo ou en crew ont investi l'espace de manière impressionnante. Selon les organisateurs, 3 000 bombes et 700 litres de peinture ont été utilisés pendant trois semaines pour réaliser cette oeuvre gargantuesque. Selon les visiteurs, ces chiffres impressionnent bien moins que la réalité de l'ouvrage qui représente sans doute la création in situ la plus spectaculaire que l'on ait vu à Paris depuis la Tour 13. La diversité des représentations et des techniques utilisées témoigne une nouvelle fois de la richesse de ce mouvement artistique.

On compte parmi les artistes intervenants 1conue, 2AC, Agrume, Akirovitch, Alex Perret, Ander, Ane Laure Maison, Astro, Atomis, Azed, Basto, Bears, Bebar, Bur, Bust the Drip, Caligr, Cannibal Letters, Chabrats, Charline Poncet, Chufy, Cost, Crey 132, Dante, Dubol, Ernesto, Gremone, Hrlck, Jeanjerome, Jeremy Besset, JM Robert, Jo di Bona, Joaquim Romain, Jozu, Jungle, Kalouf, Kesadi, Krab, Lalasaidko, Le mouvement, Lord Urb1, Macka, Mat elbe, Max 123, Meh, Mister Pee, Mr Bonheur, Move, Morne, Moyoshi, Nice Art, Nlko, Nova, Carlos Olmo, Paddy, Paella, Pec, Pesca, Piman, Photograffée, Poter, Raf Urban, Retro, S.Mildo, Sharly, Sifat, Skifo, Skio, Soklak, Swing, Tarek, Twal, Urb1, Vision, Wire, Y?not, Yarps...

Toutes les photos sont sur le blog artstreetic.

A voir jusqu'au 16 juillet inclus de 10h à 22h.
Entrée libre (mais une participation financière sera la bienvenue). 
Maison des Arts et Métiers à la Cité Internationale Universitaire, 17 boulevard Jourdan Paris 14e.
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4 juillet 2017 2 04 /07 /juillet /2017 17:24

Le soleil brille sur la place Igor Stravinsky et

sur les oeuvres de Niki de Saint-Phalle et

Jean Tinguely.

 

Niki de Saint-Phalle et Jean Tinguely, place Igor Stravinsky Paris
Niki de Saint-Phalle et Jean Tinguely, place Igor Stravinsky Paris
Niki de Saint-Phalle et Jean Tinguely, place Igor Stravinsky Paris
Niki de Saint-Phalle et Jean Tinguely, place Igor Stravinsky Paris
Niki de Saint-Phalle et Jean Tinguely, place Igor Stravinsky Paris
Niki de Saint-Phalle et Jean Tinguely, place Igor Stravinsky Paris
Niki de Saint-Phalle et Jean Tinguely, place Igor Stravinsky Paris
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1 juillet 2017 6 01 /07 /juillet /2017 15:16

 Agnés Varda et JR, tous deux artistes engagés dans des disciplines différentes, décident de faire un film ensemble.

Si la feuille de route n'est pas très précise et laisse place au hasard et à l'improvisation, le but est bien de partir à la rencontre d'habitants hors des grandes villes. Agnés interroge et écoute et JR photographie et affiche en très grand. Le duo fait ainsi connaissance avec Jeanine petite fille et fille de mineurs, dernière habitante forcenée d'une rue de corons de Bruay-la-Buissière destinée à être rapidement détruite, d'un agriculteur de Gérence, village de Nathalie Sarrault amie d'Agnés, qui gère à lui seul 800 hectares, d'éleveurs de chèvres dont on coupe ou pas les cornes, d'un village fantôme qui reprend soudainement vie, de salariés de l'usine Arkema à Saint-Auban, de dockers et de leurs épouses au Havre... Les deux artistes s'asticotent et se complétent. JR, de son corps jeune et longiligne, soutient et bouscule gentillement Agnés Varda qui équipée de son mètre cinquante et de sa vue floue, lui résiste et le guide là où l'art la mène. 

Plus le film se construit plus l'on se rapproche d'Agnés. On l'accompagne chez le médecin qui soigne ses yeux, on visite une galerie du Louvre, façon Godard, en courant en fauteuil,  on rencontre un facteur-artiste peintre qu'Agnés connait depuis plus de 20 ans, on colle sur un bunker harmonieusement planté dans le sable une photographie de Guy Bourdin qu'Agnés Varda a prise pas très loin il y a bien longtemps, on photographie ses yeux malades, ses mains fatiguées et ses pieds qui ont "mal à l'escalier" pour leur permettre de voyager et de témoigner encore, on affronte une tempête de sable et on finit notre périple par une visite chez Jean-Luc Godard.

Visages Villages est un très bel hommage à l'artiste Agnés Varda parfaitement servi par la présence et le travail de JR. Un film drôle, bienveillant et émouvant.

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21 juin 2017 3 21 /06 /juin /2017 14:15

Ava est atteinte de rétinite pigmentaire, son champs visuel se rétrécit peu à peu et finira par se fermer totalement. Dans les Landes, au bord de l'océan, sa mère lui promet de lui offrir les plus belles vacances de leur vie.

Léa Mysius offre, avec Ava, une vraie proposition artistique, riche de ses références cinématographiques et de son propre univers. Une richesse qui peut, sur certains aspects, s'avèrer surabondante. Ainsi, le scénario, très ou trop riche - récompensé par le prix de la SACD à La Semaine de la Critique - nous égare un peu dans la multitude des messages qu'il porte. Tout comme la diversité des tonalités adoptées par la réalisatrice pour donner corps à son récit. Que ce soit celle de la comédie, du drame, du western, du road movie ou du surréalisme, leur accumulation brouille un peu plus le propos. 

Mais Ava marque.

Par la beauté de sa photographie et de sa mise en scène. Par les belles et créatives idées dont regorge son récit. Et par ses deux comédiennes, Noée Abita et Laura Calamy, toutes deux magnifiques.

Un premier film au final plutôt bluffant.

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17 juin 2017 6 17 /06 /juin /2017 11:03

La petite Sandra promet à sa mère mourante de la garder en vie en ne cessant jamais de penser à elle. Quand elle emménage avec son père chez la future épouse de celui-ci, Sandra, toujours obnubilée par sa promesse, accepte d'endosser les travaux les plus ingrats.

Le théâtre de la Porte Saint-Martin  accueille le public rideau ouvert, scène et murs nus, affichant une austérité surprenante. Pourtant, dès le début de la pièce et pendant 1 heure 40, le théâtre va prendre vie de la plus belle des façons. La vidéo, qui a envahi les théâtres avec plus ou moins de bonheur ces dernières années, offre ici un spectacle d'un esthétisme bluffant. L'un des décors principaux, la maison de verre, est particulièrement impressionnant et intrigue par sa beauté et son ingéniosité. La mise en scène fluide fait la part belle au mouvement, dans une chorégraphie très expressive. Les comédiens (Noémie Carcaud, Caroline Donnelly, Catherine Mestoussis, Deborah Rouach, Alfredo Cañavate) sont excellents. Leur léger accent belge est un bonheur supplémentaire qui sert particulièrement efficacement la tonalité féroce et drôle des dialogues et du propos général. Car Pommerat présente de Cendrillon une version à la fois cruelle et hilarante. On rit ainsi beaucoup à cette histoire au demeurant touchante. Le récit d'une extrême simplicité, servi par un texte ciselé, offre une réflexion étonnante sur le poids de la culpabilité et du malentendu. 

L'ensemble compose un spectacle de très beau et très grand théâtre.

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16 juin 2017 5 16 /06 /juin /2017 16:13

Joseph Joffo, de confession juive, a 10 ans quand il rejoint la zone libre avec son frère. Jusqu'à la libération, ils fuiront sans cesse l'occupant Allemand.

De cette enfance particulière, Joseph Joffo a écrit son plus fameux roman Un sac de billes adapté ici par Christian Duguay. Le réalisateur en propose une vision simpliste, sans envergure, comme détachée du contexte historique. Aucune audace artistique, aucune créativité dans la réalisation, aucune nuance dans les émotions exprimées, un accompagnement musical qui dégouline, un casting inégal et gadget dans ses guests. Cette histoire puissante en devient terriblement fade, mièvre quasi anecdotique. Le film n'est ni à la hauteur du 7e art, ni, et c'est pire, à celle de la petite et la Grande histoire qu'il est censé raconter. 

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15 juin 2017 4 15 /06 /juin /2017 22:06

Le plus souvent lorsqu' une soirée au théâtre n'est pas très réussie c'est que l on a assisté à la représentation d'une mauvaise pièce, mal mise en scène, que le talent et l'enthousiasme des comédiens n'ont pas suffit à sauver. Ce jeudi 15 juin, la situation était inverse pour un résultat identique.

La pièce écrite par Amanda Sthers et Morgan Spillemaecker présente un sujet original, au traitement drôle et cru. Les dialogues sont percutants et entrainent des rires en cascade pour qui aime l'humour grinçant. Jouée avec finesse et astucieusement mise en scène, elle offrirait un bon moment de pur divertissement.

Malheureusement, ce jeudi 15 juin, les comédiens n'étaient pas très bons. L'un surjouait un personnage déjà en marge, l'autre ratait toutes ses bonnes répliques lancées à contretemps et à l'occasion inaudibles, une autre ne portait pas sa voix et, quand elle le faisait, perdait en justesse et le quatrième, celui qui s'en sortait le mieux, était totalement desservi par ses camarades. A ce jeu de massacre, peut-être dû à un mauvais soir, s'ajoute une mise en scène convenue dont l'absence totale de créativité lasse rapidement. La soirée ne fut donc pas très réussie.

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11 juin 2017 7 11 /06 /juin /2017 11:28

Ismaël, cinéaste, vit avec Sylvia jusqu'au jour où sa femme disparue depuis 20 ans réapparaît.

Le meilleur et le pire du cinéma de Desplechin semblent condensés ici. Comme dans un jeu de piste, il parsème de ses obsessions toute cette histoire qui navigue entre drame, burlesque et suspens. Dans ces trois tonalités, le cinéaste est dans un excès auquel il est difficile d'adhérer et qui éloigne des personnages.

Mathieu Amalric, dans un rôle hystérique, en fait des tonnes et le personnage interprété par Charlotte Gainsbourg peine à exister vraiment. Seule Marion Cotillard, en revenante, parvient dans un jeu nuancé à donner vie et caractère à son personnage ainsi qu'Hippolyte Girardot excellent dans un petit rôle.

Les habituels hommages à Truffaut et Hitchcock sont bien présents une fois de plus ou de trop. La réalisation est belle et la virtuosité du cinéaste est palpable. L'histoire est contée de façon brouillonne certainement volontairement et brillamment mais elle en est d'autant plus difficile d'accès, difficile à embrasser, un peu excluante. Desplechin est sans nul doute un grand cinéaste dont l'enfermement dans ses obsessions pourrait finir par  lasser le spectateur.

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10 juin 2017 6 10 /06 /juin /2017 18:35

Blanche Gardin présente son 2e spectacle en forme de bilan féroce et irrésistiblement drôle. Bilan personnel à l'étape fatidique des 40 ans, âge où tout dégringole, et constat désabusé sur une Humanité qui semble en bout de course.

Blanche Gardin, droite comme un i derrière son micro, aborde les sujets les plus déprimants, et graveleux, avec un sérieux, un sens de la dérision et de l'analyse désarmant. Son expression est soignée même dans les récits les plus dérangeants ou incongrus et on perçoit la sociologue dans son sens de la dialectique.

Dans la foule des artistes qui se proclament comiques en racontant leur vie sur scène avec trois jeux de mots et deux blagues de cours de récré, Blanche Gardin propose d'élever la qualité de nos rires quitte à ce que ça grince un peu.

 

 

 

 

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