SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

18 novembre 2016 5 18 /11 /novembre /2016 19:03

Autant le dire tout de suite : l’argument de l'asssociation du cirque et du théâtre ne tient pas. Tout simplement parce que l’histoire a si peu de consistance qu’elle en est incompréhensible. Les numéros de cirque ne s’y coulent pas naturellement mais y arrivent comme un cheveu dans la soupe, les artistes-acrobates ne sont pas très bons comédiens et le récit n’a aucune tenue. Seuls arguments en faveur du théâtre, l’élégance du décor et des lumières.

En revanche, pour ce qui est du cirque, le contrat est rempli. Les artistes sont impressionnants dans des acrobaties qui coupent le souffle. Les amoureux du cirque acrobatique seront comblés.

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17 novembre 2016 4 17 /11 /novembre /2016 22:47

Mathias est le créateur et unique employé de l'agence "Love is dead" dont le concept est d'annoncer à des hommes et des femmes sidérés que leur conjoint les quitte. Ce travail qu'il effectue avec le sérieux, la conviction et l'humanité d'un avocat et la fermeté d'un huissier ne sera pas sans conséquence sur sa vie personnelle.

Le film porte haut trois qualités. Son idée centrale originale et ses déclinaisons qui maintiennent son efficacité jusqu'au bout. Des dialogues ciselés et des situations hilarantes. Un casting de choix avec en tête Benjamin Lavernhe et Brigitte Roüan. Côtés défauts, on note une musique trop présente (mais c'est tendance) et quelques problèmes de rythme souvent causés par un changement un peu brusque de tonalité. Au final, la balance penche très largement du bon côté.

 

 

A VOIR EN SALLE DES LE MERCREDI 23 NOVEMBRE

 

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15 novembre 2016 2 15 /11 /novembre /2016 21:15

Paul Sneijder vient de réchapper à un accident d'ascenseur dans lequel sa fille est décédée. Il choisit de quitter son poste de cadre supérieur pour changer de vie.

Thierry Lhermitte est Paul Sneijder. Sa prestation tout en nuances porte le film. La mise en scène élégante et lente nous immerge dans la langueur dans laquelle est plongé Paul Sneijder. Les images froides et l'accent chantant québecois mènent le film dans une ironique poésie dépressive.

Date de sortie en salle : 8 juin 2016

Date de sortie en DVD : 12 octobre 2016

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12 novembre 2016 6 12 /11 /novembre /2016 21:54

Serguei ChtChoukine (1854 - 1936), riche industriel russe, a utilisé sa fortune pour donner libre cours à sa passion pour la peinture. Particulièrement intrigué par les peintres français, il a sans cesse bravé les modes et moeurs du moment en portant ses choix sur des peintres et styles picturaux audacieux, ne se fiant qu'à son flair et aux conseils de marchands d'art parisiens, allant jusqu'à acquérir des oeuvres qui le dérangeaient plus qu'elles ne lui plaisaient. Sa collection, à elle seule, réunit ceux qui sont aujourd'hui connus comme les plus grands représentants de la peinture moderne. Picasso, Matisse, Gauguin, Monet, Cezanne, Derain, Henri Rousseau, Van Gogh, Manet, Renoir, Vuillard, Pissaro, Toulouse-Lautrec..., figurent parmi les 275 oeuvres acquises.

Jusqu'au 20 février 2017, la Fondation Vuitton en présente 127 ansi que 31 oeuvres de l'avant garde russe. Au fil des 14 salles, on suit l'évolution des goûts de ChtChoukine qui suit celle de la peinture moderne. On y croise L'homme à la pipe de Pissaro, vingt-deux Matisse, le déjeuner sur l'herbe de Monet, Eh quoi ? tu es jalouse de Gauguin parmi 12 de ses oeuvres, une danseuse de Degas, vingt neuf Picasso... L'ensemble impressionne par la beauté des oeuvres et le prestige des noms qu'il réunit mais aussi par la personnalité de Serguei Chtchoukine, son ivresse pour la peinture qu'il aimait partager et sa vie romanesque.

La Collection Chtchoukine à la Fondation Louis Vuitton
La Collection Chtchoukine à la Fondation Louis Vuitton
La Collection Chtchoukine à la Fondation Louis Vuitton
La Collection Chtchoukine à la Fondation Louis Vuitton
La Collection Chtchoukine à la Fondation Louis Vuitton
La Collection Chtchoukine à la Fondation Louis Vuitton
La Collection Chtchoukine à la Fondation Louis Vuitton
La Collection Chtchoukine à la Fondation Louis Vuitton
La Collection Chtchoukine à la Fondation Louis Vuitton
La Collection Chtchoukine à la Fondation Louis Vuitton
La Collection Chtchoukine à la Fondation Louis Vuitton
La Collection Chtchoukine à la Fondation Louis Vuitton
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La Collection Chtchoukine à la Fondation Louis Vuitton
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La Collection Chtchoukine à la Fondation Louis Vuitton
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12 novembre 2016 6 12 /11 /novembre /2016 18:49

La Fondation Vuitton a invité, de façon pérenne et ce dès la création de la Fondation, Olafur Eliasson à occuper l'espace "Le Grotto" la coursive au pied des bassins. L'artiste compose une oeuvre de 43 colonnes triangulaires reflétant une lumière jaune et dans leurs parties miroir le reste du bâtiment et les visiteurs. Ce kaleïdoscope offre une infinité de perspectives qui fascinent le visiteur. Une forme d'art qui allie le majestueux et le ludique. 

Inside the Horizon d'Olafur Eliasson - Fondation Louis Vuitton
Inside the Horizon d'Olafur Eliasson - Fondation Louis Vuitton
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12 novembre 2016 6 12 /11 /novembre /2016 15:44

Du 10 au 13 novembre, le Grand Palais accueille la nouvelle édition de Paris Photo. Ce salon dédié à la photographie, créé en 1997, reçoit chaque année un peu plus d'exposants, d'artistes et de visiteurs. Pour cette édition, 183 galeries venues de 30 pays différents présentent leurs artistes, jeunes en devenir, artistes installés ou photographes cultes. Cette année si la photo en noir et blanc, ancienne ou récente, semble dominer, on trouve toujours des artistes qui manient les couleurs vives, le superposage des tirages, l'ajout de peinture, le colllage, le découpage, tirant l'art photographique vers l'art plastique. 

Ci-dessous un tout petit aperçu subjectif de la diversité des travaux exposés : Robert Curie, Stephen Wilkes, Abelardo Morell, Agnés Varda, Valerie Belin, Alain Bublex, Caio Reisewitz, Christian Tagliavini, Clare Stand, David Lachapelle, Emmet Gowin, Erik Steffenson, Fred Herzog, Irvin Penn, James Hamilton, Jimmy Nelson, Joachim Schulz, John Chiara, Leyla Cardenas, Lek & Sowat, Lilian Bassman, Ljubodrap Andric, Massimo Vitali, Mattew Pillsbury, Mich Epstein, Michael Wolf, Miguel Rotschild, Nelli Palomaki, Paolo Ventura, Patrick Demarchelier, Philippe Ramette, Richard Avedon, Robert Polidori, Sebastien Riemer, Stephane Couturier, Stephanie Syjuco, Thomas Florschuetz, Vera Lutter, Vik Muniz, Wang Ninged, William Klein, Yoram Roth.

Paris Photo 2016
Paris Photo 2016
Paris Photo 2016
Paris Photo 2016
Paris Photo 2016
Paris Photo 2016
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11 novembre 2016 5 11 /11 /novembre /2016 18:50

La galerie Joseph accueille l'exposition Transmissions de Tiziani et Gianni Baldizzone. Pendant cinq ans et à travers les continents Européen, Africain et Asiatique, le couple de photographes italiens a rencontré une centaine de maîtres artisans et apprentis exerçant une quarantaine de savoir-faire différents. Ils les ont interrogé sur la transmission de leur artisanat et la relation qui lie les maîtres à leurs élèves. Les Baldizzone se sont concentrés sur des savoir-faires qui ont su se moderniser en conservant leur authenticité. Les très belles photographies, en couleurs ou en noir et blanc, accompagnées d'explications simples et claires sur les personnes et leurs mêtiers, montrent les gestes précis, la technique mais surtout les échanges, les regards, l'écoute. Beau, étonnant, instructif et réjouissant.

A voir à la galerie Joseph, 116, rue de Turenne à Paris jusqu'au 2 décembre. Des rencontres-conférences avec les artisans y sont également programmés le temps de l'exposition. Si Tiziana et Gianni Baldizzone sont présents à la galerie lors de votre visite, n'hésitez pas à les interroger sur leur travail, ils vous expliqueront avec passion toutes ces rencontres.

Tiziana et Gianni Baldizzone - Transmissions à la galerie Joseph
Tiziana et Gianni Baldizzone - Transmissions à la galerie Joseph
Tiziana et Gianni Baldizzone - Transmissions à la galerie Joseph
Tiziana et Gianni Baldizzone - Transmissions à la galerie Joseph
Tiziana et Gianni Baldizzone - Transmissions à la galerie Joseph
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Tiziana et Gianni Baldizzone - Transmissions à la galerie Joseph
Tiziana et Gianni Baldizzone - Transmissions à la galerie Joseph
Tiziana et Gianni Baldizzone - Transmissions à la galerie Joseph
Tiziana et Gianni Baldizzone - Transmissions à la galerie Joseph
Tiziana et Gianni Baldizzone - Transmissions à la galerie Joseph
Tiziana et Gianni Baldizzone - Transmissions à la galerie Joseph
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Tiziana et Gianni Baldizzone - Transmissions à la galerie Joseph
Tiziana et Gianni Baldizzone - Transmissions à la galerie Joseph
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Tiziana et Gianni Baldizzone - Transmissions à la galerie Joseph
Tiziana et Gianni Baldizzone - Transmissions à la galerie Joseph
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5 novembre 2016 6 05 /11 /novembre /2016 15:52

Françoise Hugier présente un portrait de la Corée du Sud contemporaine à travers les photographies prises lors de séjours à Séoul en 2014.

La photographe donne à voir une Corée qui s'éloigne de plus en plus de ses traditions pour un ultra modernisme, menée par l'obsession de la réussite, le culte de la jeunesse, des écrans en tout genre, du mercantilisme et de l'occident. L'exposition débute par le portrait d'une adolescence fascinée par les groupes de K-pop (Korean Pop) et l'esthétique coloré et les physiques stéréotypés qu'ils renvoient. Les photos se concentrent sur le groupe Laboum (dont le sponsor est une clinique de chirurgie esthétique), leurs fans et le commerce qui en est fait. Les photos suivantes sont prises dans une sorte de thé dansant, à l'esthétique d'une modernité dépassée, pour couples d'un certain âge. L'évolution de la vie en famille qui mélait autrefois traditionnellement trois générations est évoquée à travers les photos de familles vivant dans un quartier des années 80 destiné à être remplacé par de hauts buildings et un bidonville où se retrouvent certaines personnes agées abandonnées sans ressources. Un espace central est dédié aux clichés pris lors de la visite d'un organisme qui propose à des jeunes gens de se préparer à la mort pour mieux se battre dans la vie, en les enfermant dans des cercueils. Sur les murs extérieurs de cet espace sont affichés les photos du pont des suicidés où des messages destinés à remonter le moral des suicidaires sont affichés. 

Ces photos de Françoise Hugier sont plus intrigantes qu'esthétiquement emballantes même si on remarque de beaux portraits. Les récits précis qui accompagnent chaque série éclairent de façon édifiante les oeuvres. Il ressort de cette exposition une impression étrange que la Corée du Sud n'est peuplée que d'enfants de tous âges fonctionnant comme des machines, à la fois manipulés et complices d'un monde-monstre particulièrement effrayant.

PS : Françoise Hugier accueille au sein de son exposition les photos prises dans le métro de Séoul par Julien Falsimagne. On y voit la quasi totalité des voyageurs plongés dans leur smartphone.

Photos de Florence Hugier
Photos de Florence Hugier
Photos de Florence Hugier
Photos de Florence Hugier
Photos de Florence Hugier
Photos de Florence Hugier
Photos de Florence Hugier
Photos de Florence Hugier
Photos de Florence Hugier
Photos de Florence Hugier
Photos de Florence Hugier
Photos de Florence Hugier
Photos de Florence Hugier
Photos de Florence Hugier
Photos de Florence Hugier

Photos de Florence Hugier

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5 novembre 2016 6 05 /11 /novembre /2016 00:07

L'émission de radio Épigraphe se joue pour la dernière fois. Face à cet évènement la cohésion du groupe que forment les cinq animateurs - créateurs se délite. Une fable envoyée par Benoite Grioult, une auditrice, va exacerber les désaccords et révéler les personnalités. 

Raoul Collectif joue à fond la carte du burlesque. Ces cinq personnages autosatisfaits et autocentrés intellectualisant et politisant tout jusqu'à l'asburde sont hilarants. Ce groupe d'intellectuels caricaturaux qui se disloque face à l'adversité offre une réflexion sur le tout libéral, le courage intellectuel et l'intérêt individuel face à celui du groupe. Quand TINA (There Is No Alternative), symbole du capitalisme tout puissant, s'impose la seule issue semble la fuite dans le désert là où Tina n'a pas encore marqué son empreinte. Les cinq comédiens sont excellents. La mise en scène d'un premier abord minimaliste se révèle au fur et à mesure de la pièce efficace et au final impressionnante. Un spectacle un peu alambiqué sur le fond mais extrêmement réjouissant.

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31 octobre 2016 1 31 /10 /octobre /2016 19:45

Alors qu'il tente désespérément de récupérer son statut d'invalide auprès des services de l'État, Daniel Black rencontre Katie, mère célibataire qui, pour d'autres raisons, est elle aussi aux prises avec les services sociaux.  

Le film séduit d'emblée par sa  façon quasi documentaire de montrer la violence avec laquelle la sécurité sociale et le pôle emploi anglais, moitié public, moitié privé, traitent leurs "usagers". À la recherche de résultats (réduire au maximum le nombre de beneficiaires) ces institutions précipitent les plus démunis dans des situations absolument kafkaïennes et, par ricochets, dans la misère. L'absurde et l'humiliation y règnent en maîtres. La démonstration de Ken Loach, dans des scènes qui peuvent être, à la fois, drôles et bouleversantes, est particulièrement efficace. Ces personnages, victimes ou "bourreaux" sont bien dessinés. Les comédiens, enfants compris, sont parfaits. Dave Jones (Daniel Black), lumineux, créé d'emblée l'empathie. Si le film perd un peu en puissance c'est dans la tournure sentimentalo-tragique que prend le récit dans sa seconde partie. Un traitement qui alourdit inutilement le propos et dont le film n'avait pas besoin pour toucher sa cible.

Le film à reçu  la Palme d'or au festival de Cannes 2016.

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30 octobre 2016 7 30 /10 /octobre /2016 20:05

L'Outsider raconte les huit années que Jérôme Kerviel a passé à la Société Générale jusqu'à son renvoi et ses déboires judiciaires.

Le film décrit particulièrement bien l'évolution de la personnalité de son héros. Jeune homme ambitieux plutôt timide qui se transforme en type arrogant qui perd, jusqu'à la folie, le sens des limites. Arthur Dupont, grand comédien souvent sous exploité, est excellent. Il maîtrise à merveille l'étendu de la gamme de jeu qu'il doit déployer pour interpréter cette personnalité complexe qui cherche l'exploit et la gloire sans apparent intérêt pour l'argent qui va naturellement avec. Le reste du casting est parfait également. Le récit est rondement mené sans lenteur ni précipitation, tout en communiquant avec force la folie du milieu. L'ambiance qui régne dans les bureaux des traders entre frénésie, stress intense et hystérie est très bien rendu. Les points techniques sont expliqués rapidement mais suffisament simplement pour qu'on s'y retrouve aisément.Une belle réussite.

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28 octobre 2016 5 28 /10 /octobre /2016 15:07

Tout est écrit dans Le Grand Livre du Spectacle clame François Morel ! Les déplacements du chanteur, ses humeurs, celles des musiciens et les vivas du public évidemment conquis. François Morel, entre chaque chanson, consulte Le Grand Livre, lance des défis à ces musiciens, tente des imitations... Car un concert de François Morel n’est jamais tout à fait un concert, ni tout à fait un spectacle comique. Cette fois-ci, il prend l’allure et les lumières d’un tour de chant comme à l’époque où les chanteurs prenaient toute la lumière laissant leurs musiciens dans l'ombre. Bien sûr avec François Morel tout ça « c’est pour de faux », mais ne vous y trompez pas, l’artiste fait vraiment et très bien le chanteur, les chansons sont bien écrites, les mélodies d'Antoine Sahler sont agréables, ses arrangements soignés et les musiciens épatants. Alors entre les « sketchs » en interludes et les chansons sympas, La Vie (titre provisoire) offre 1h30 bien agréable tout comme l’était déjà « Ce soir des lions ». Seul bémol cette fois-ci : la dimension de la scène de la salle Renaud-Barrault, sur laquelle l’artiste et ses quatre musiciens semblent bien loin les uns des autres. Mais c'est un détail.

A voir jusqu'au 6 novembre.

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24 octobre 2016 1 24 /10 /octobre /2016 21:38

A 3 heures du matin, Raphaël reçoit un appel de Léo. Celui-ci est en panne de voiture à près d'une heure de Paris et demande à Raphaël de venir le chercher.

L'Invitation est une comédie (mais pas trop) - dramatique (mais pas trop) sur l'amitié. Si on hésite à classer ce long-métrage dans le simple registre de la comédie c'est que le film, s'il est souvent drôle, notamment autour du personnage de Léo jouisseur provocateur, fragile et truculent, présente en Raphaël un personnage plus sombre. Cette comédie offre ainsi un peu plus de finesse que la moyenne du genre. Les dialogues écrits par Michael Cohen et Nicolas Bedos sont percutants. Les scènes bien calibrées dans leur durée ne s'allongent que si la situation ou le malaise qu'elles portent le demandent. La réalisation est alerte sans être révolutionnaire, même si on note une mise en scène particulièrement réussie dans une séquence de dîner entre amis. Le casting est de premier choix avec en tête Nicolas Bedos, excellent, suivi de Michaël Cohen et Camille Chamoux et dans de très seconds rôles Gustave Kervern, Bernie Bonvoisin, Patrick Préjean, Jean-Pierre Malo et, cerise sur le gâteau, Jérôme Kircher. Si la grande scène de fin est convenue, Michaël Cohen la gère de façon habile atténuant ses inévitables faiblesses. Sans être le film de l'année (ce qui pourrait difficilement arriver à une comédie même dramatique), "L'Invitation" offre 1h30 de cinéma agréablement menée.

A voir au cinéma dès le 9 novembre.

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23 octobre 2016 7 23 /10 /octobre /2016 12:59

Bertrand Tavernier nous emmène dans une balade de trois heures à travers les films qui lui ont donné le goût du cinéma. Par le biais de portraits, ceux de réalisateurs Jacques Becker, René Clair, Jean Renoir, François Truffaut, Claude Sautet..., de compositeurs, Joseph Kosma et Maurice Jaubert, de comédiens, Jean Gabin (beaucoup), Erich Von Stroheim (un peu) et Eddy Constantine, le réalisateur nous explique pourquoi ces artistes avaient plus de talent que la moyenne. Il commente des scènes issues de chefs d'œuvre du cinéma français qui nous rappellent s'il en était besoin qu'à l'époque on avait le sens du dialogue et du travelling. Cette sorte de leçon de cinéma est passionnante et d'autant plus captivante que Tavernier est un merveilleux conteur parsemant son propos d'anecdotes plus croustillantes les unes que les autres. On prend beaucoup de plaisir dans ce voyage et si la frustration vient c'est uniquement de ne pas y retrouver d'autres artistes qu'on aimerait voir commentés par le passionné Bertrand Tavernier. Pour consolation, le réalisateur nous promet pour bientôt une série d'émissions à la télévision sur d'autres personnalités du cinéma français.

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22 octobre 2016 6 22 /10 /octobre /2016 18:26

Il ne nous est pas souvent donné l'occasion de découvrir plusieurs peintres Américains en un seul et même lieu. L'Orangerie nous offre ainsi un cadeau unique en présentant une cinquantaine de tableaux réalisés dans les années 30-40, prêtés par l'Art Institut of Chicago (organisateur de l'exposition), le Whitney Museum et le MoMA. Alors que l'Amérique suffoque sous la récession, les peintres expriment à travers leur art la détresse du pays et les inégalités qui y régnent. On retrouve, pour les plus connus, deux oeuvres d'Edward Hopper (auquel le Grand Palais avait consacré une impressionnante rétrospective en 2012), une oeuvre de Pollock qui clôt l'exposition et au moins cinq tableaux de Grant Wood, dont le célèbre American Gothic exposé pour la première fois en Europe. Les autres artistes sont, entre autres, Charles Sheeler, Oswaldo Louis Guglielmi, Aaron Douglas, Georgia O'Keefe, Doris Lee, Charles Demuth, Joe Jones, Morris Kantor, Reginald Marsh, Thomas Hart Benton...

A voir jusqu'au 30 janvier 2017

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21 octobre 2016 5 21 /10 /octobre /2016 21:13

Irène trompe Fritz son mari qui la néglige. Quand une jeune femme menace de tout révéler, Irène perd pieds. 

A la fin de la pièce le public est ravi, les applaudissements sont nourris et des bravos fusent. Pourtant, cette adaptation pourra en frustrer plus d'un. La metteuse en scène, Élodie Menant, monte la pièce  comme une bluette. On est donc loin de "La Peur" que souligne le titre. Sa mise en scène ne communique pas la montée d'angoisse, l'étau qui se ressert sur l'héroïne qui doit expier sa faute. Les comédiens (Hélène Degy, Aliocha Itovich et Ophélie Marsaud) se retrouvent seuls pour rendre à la nouvelle de Zweigh toute sa dramaturgie. Ils se dépensent sans compter et se jettent à corps perdus dans cette histoire. C'est sans doute beaucoup grâce à l'énergie qu'ils y mettent, qu'aux saluts, le public est ravi, les applaudissements sont nourris et des bravos fusent.

 

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20 octobre 2016 4 20 /10 /octobre /2016 19:45

Cette belle rétrospectique présente une centaine de tableaux du fameux peintre belge. Le commissaire de l'exposition a choisi pour fil conducteur de son accrochage l'appétence de Magritte pour la philosophie. Mais pas de panique, l'exposition peut se visiter sans tenir compte de ce parti-pris d'autant plus que Magritte lui-même ne tenait pas à donner d'explication à ses oeuvres. On retrouve, accrochés sur les murs les tableaux les plus connus et familiers du grand public accompagnés par des oeuvres plus confidentielles, à qui n'est pas féru de l'oeuvre du peintre, telles L'Elipse ou La Moisson et la sculpture La Folie des grandeurs.

A voir jusqu'au 23 janvier 2017

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15 octobre 2016 6 15 /10 /octobre /2016 16:01

Jenny, médecin généraliste à Liège, se sent responsable du décès d'une jeune femme trouvée morte sur les berges de la Meuse. Elle veut retrouver son identité pour lui donner une vraie sépulture.

Adèle Haenel est de tous les plans et démontre une fois encore ses grandes qualités d'actrice. Caméra embarquée les frères Dardenne la suivent au quotidien. Le film s'équilibre ainsi entre ses consultations et son enquête policière. On retrouve le style naturaliste des cinéastes belges et leur goût pour les portraits de femme au combat. Si le récit cède parfois à une émotion ou une psychologie facile, le film n'en est pas moins un très bel ouvrage. Du 100% Dardenne parfaitement maîtrisé.

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13 octobre 2016 4 13 /10 /octobre /2016 15:19

Le capitaine et son épouse Laura s'opposent sur l'avenir de leur fille. Ce conflit les précipite dans la folie. 

On se demande pourquoi Arnaud Desplechin à fait le choix de cette pièce pour sa première mise en scène de théâtre. Cette histoire de couple qui se déchire jusqu'à la folie est tissée grossièrement et on peine à comprendre ce qui mène l'ensemble des personnages à réagir de façons aussi excessives. Sur la forme le cinéaste présente de beaux décors, une belle mise en lumière mais nous impose un accompagnement sonore constant plus gênant qu'autre chose. Sa direction d'acteurs donne l'impression étrange que les comédiens jouent faux. Le jeu trop larmoyant, voire hystérique, des comédiennes est agaçant et les comédiens sont à l'inverse extrêmement distants. Seul Michel Vuillermoz impressionne en donnant vie au capitaine et à sa descente dans la folie.

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9 octobre 2016 7 09 /10 /octobre /2016 10:17

Le spectacle débute rideau fermé, salle dans le noir. En voix off, semblant s'adresser dans les coulisses au régisseur, Gaspard Proust dézingue à tout va. Le propos est sarcastique, amusant, le format pas très original et un peu long. Au bout de 10 minutes, le comédien apparaît sur scène et donne au public les instructions à suivre en cas d'invasion de la salle par des djiadistes armés. C'est intelligemment écrit, osé et très drôle. Ce sera le meilleur passage avec la lettre "Guy Moquet 2016" du rappel. Entre ces deux moments, Gaspard Proust fait ce qu'on attend de lui : dire des "horreurs" sur un ton morne. C'est bien écrit, amusant, parfois un peu facile. Si le sourire ne nous quitte jamais, le rire n'est curieusement pas si présent. La faute à un texte trop riche ? A un rythme trop linéaire ? Au personnage glaçant qu'interprète Proust ? Dans le même esprit, Patrick Timsit a un potentiel comique bien plus puissant qui au final confère à ses propos plus d'impact. Aussi, si Proust a un talent indéniable, la question de son statut de "comique" nous interroge encore.

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