SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

9 juin 2017 5 09 /06 /juin /2017 13:35

Ce 8 juin, la scène de La Cigale est habillée de bleu Touareg et de la couleur ocre du sable. De grandes tentures souples pour décor et des pièces de tissus bleu pour accessoires, un soleil qui résonne sous les mains du musicien, Camille nous convie au coeur d'une nature sauvage et nue.

Deux percutionnistes, un claviériste et trois choristes accompagnent son chant et ses danses. L'artiste interpréte d'anciens morceaux dont Home, Ta douleur, Pâle septembre, Tout dit, Allez, Allez (Ici en vidéo réalisée lors du concert du 7 juin par Kéké) mais, ce concert est surtout dédié aux titres de son nouvel album Ouï où les percussions et le chant dominent. Le rythme et la polyphonie semblent n'avoir jamais été aussi présents que sur cet album. La virtuosité de la musicienne et de la chanteuse, l'énergie de la danseuse impressionnent cette fois encore et enflamment une salle composée d'un public certes conquis d'avance et qui ne boudera pas son plaisir jusqu'à la dernière seconde.

Si durant la première partie du concert la chanteuse échange peu avec son public, la seconde partie offre plusieurs occasions d'intéractions dont deux plus marquantes. Sur Seeds, la chanteuse accompagnée de ses musiciens, tambours autour de la taille, se faufile dans la petite fosse de la Cigale, fendant un public ravi. Puis, ce sera l'occasion pour certains de monter sur la scène et de chanter en chorale avec elle, un "solstice" en souvenir d'une désormais fameuse séquence avec le Président François Hollande. Deux heures de concert où l'impressionnant talent et l'exceptionnelle énergie de Camille emportent tout.

Lire le compte-rendu du concert de Camille à la Cigale en 2008

 

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