SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 19:30

A Paris, au début du 19e siècle, Garance intègre, grâce au mime Baptiste, le théâtre des Funambules.

Les merveilleux dialogues de Prévert, le scénario hommage aux saltimbanques, la gouaille ed'Arletty, la virtuosité de Brasseur, la mise en scène de Carné... tout ici est grand. Jusqu'au personnage de Garance femme indépendante et qui n'hésite pas à le rappeler aux hommes qui l'ignorent.

Le film regorge d'idées géniales, belles, romantiques mais aussi souvent drôles. Jean-Louis Barrault, Pierre Brasseur, Arletty, Maria Casarès et l'ensemble des comédiens sont excellents.

Le film se compose en deux parties bien distinctes avec chacune son générique, Le boulevard du crime et L'homme blanc.

Un poème de 3 heures qui passe en un éclair.

PS : Le titre rend hommage aux spectateurs les plus pauvres situés au plus haut du théâtre, emplacement que l'on nommait "le paradis" .

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