SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

24 mai 2015 7 24 /05 /mai /2015 17:27

Paul Dédalus, de retour d'un long séjour à l'étranger, apprend qu'il a un homonyme à l'autre bout du monde. Cela éveille des souvenirs de jeunesse : sa mère malade, un voyage scolaire en URSS et surtout son histoire avec Esther.

De ces trois souvenirs d'une jeunesse, les deux premiers semblent surtout servir à éclairer le troisième qui occupe l'essentiel du film. Une belle histoire d'amour où l'on retrouve à l'âge de l'adolescence le Paul et l'Esther de "Comment je me suis disputé". Desplechin nous offre de nombreux moments de grâce, mais aussi quelques moments d'ennuis. Son histoire est un peu répétitive et semble du coup traîner en longueur. Les références au cinéma de Truffaut - plans, astuces narratives, accompagnement musical - sont trop évidentes et nombreuses. Elles donnent une identité bancale au film. Mais "Trois souvenirs de ma jeunesse" renferme un bijou : le miracle de la découverte d'un comédien talentueux : Quentin Dolmaire. Sa voix et son phrasé particulier, le place dans le sillon d'un Charles Denner. Il nous tient, ainsi que le film, sur ses épaules, pendant 2h00.

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