SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

22 décembre 2018 6 22 /12 /décembre /2018 20:49

"Le Bon Dieu a appelé Saint-Pierre. Il lui a dit : Saint-Pierre, je m'ennuie. Convoquez moi Devos!"

François Morel introduit son nouveau spectacle, avec un sketch écris à la façon de Devos, drôle, poétique et absurde. Un premier hommage dans ce spectacle qui en est un tout entier à un artiste unique et immense.

François Morel, accompagné par Antoine Salher, l'incontournable compagnon musicien et complice dans le jeu, reprend plusieurs sketchs dont Lettre anonyme, Sens dessus dessous, Les choses qui disparaissent, Faites l'amour, pas la guerre, Mon chien c'est quelqu'un, Parler pour ne rien dire, Minorités agissantes, Les chansons que je ne chante pas, Le clou, Sens interdit, Je zappe.... et je hais les haies transformé en sorte d'hymne du spectacle. 

Si on retrouve les accents de Devos dans le sketch d'introduction, le seul qui n'est pas de lui, François Morel offre son interprétation propre, plus grimaçant qu'à l'habitude, plus clownesque, mais bien là avec ses intonations, sa gestuelle, sa poésie dans l'habillage et l’enchaînement des textes. Jamais le jeu de l'imitation n'apparaît. Raymond Devos marque uniquement sa présence par trois extraits d'une interview donnée à Jacques Chancel pour Radioscopie.

Sur scène, un piano à queue, un piano droit à l'occasion mécanique, une marionette, la musique d'Antoine Salher et le génie de François Morel qui sert avec émotion celui de Devos.

A voir jusqu'au 6 janvier au théâtre du Rond Point.

 

 

 

 

 

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