SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 14:05

julien1.jpgJulien Clerc, après trois soirs au Palais des Congrès, une soirée à l'Opéra Garnier en avril et plusieurs dates en province, clôturait ce samedi une série de 10 concerts au Palais des Sports de Paris.

 

En première partie, Alex Beaupain, auteur-compositeur-interpréte français, révélé par le cinéaste Christophe Honoré dont il écrit toutes les BO. Il interprète 5 de ces titres, chansons bien écrites, un peu tristes, jolie voix et belle interprétation. La configuration minimale, Beaupain au piano/synthé accompagné d'une violoncelliste-chanteuse, ne facilite pas l'appropriation des mélodies mais le moment est agréable. Beaupain, en plus de disposer d'un talent certain, ne manque pas d'humour et sait mettre le public dans sa poche.

 

Julien Clerc lui succède seul au piano avec "Jaloux". Un couplet, un refrain, déjà repris par un public conquis d'avance, et le rideau se retire faisant apparaître 40 musiciens. 

S'enchaînent alors une vingtaine de titres issus des albums du chanteur de ses débuts jusqu'au dernier LP. La sélection fait la part belle aux amoureux des années Roda-Gil, aux admirateurs de Jean-Loup Dabadie. On se rappelle alors - pourquoi l'avait-on un peu oublié ? - que Julien Clerc est un très grand mélodiste et qu'il dispose d'un talent aussi grand pour dénicher les textes à la hauteur de ses compositions. Les arrangements réécrits pour l'orchestre symphonique amplifient le plaisir procuré. L'ensemble emporte un peu plus que ce à quoi on pouvait s'attendre.

On est impressionné par les qualités vocales du chanteur. Sa voix est puissante, parfaitement et immédiatement en place. Il est présent, énergique et visiblement très heureux d'être là.

Le travail sur les éclairages est soigné. L'orchestre est particulièrement mis en valeur soit en cadrage direct, soit en transparence derrière le rideau ou en ombres chinoises. Les musiciens et leurs instruments sont ici glorifiés.

Ainsi, tout à la fois, nos oreilles et nos yeux se réjouissent d'un si bon moment : deux heures avec Julien Clerc au meilleur de sa forme.

 

PS : on remarquait dans la salle Jean-Loup Dabadie et Maxime Leforestier visiblement ravis d'être là.

PS 2 : merci à Nathalie pour l'invit'.

 

 

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