SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

1 décembre 2020 2 01 /12 /décembre /2020 21:58

Djibi, jeune veuf, élève seul sa fille, Sofia, qui adore s'endormir en écoutant son père lui raconter des histoires. Mais, Sofia grandit.

Michel Hazanavicius présente un récit ambitieux qui navigue entre deux mondes, le réel et celui de l'imaginaire. Dans ce dernier, qui ressemble sensiblement à un studio de cinéma, vivent de nombreux personnages loufoques qui permettent au réalisateur de laisser libre court à son humour décalé. Dans la représentation du monde réel, Hazanavicius adopte un premier degré qui flirt parfois avec le niais mais que la qualité des comédiens (Omar Sy, Bérénice Bejo, François Damiens, Keyla Fala, Sarah Gaye) atténue. 

Le monde imaginaire, aux effets spéciaux nombreux, n'est malheureusement pas très beau. Ce manque d'esthétisme et la tonalité hésitante, entre premier degré , humour potache, film d'aventure et comédie romantique, ne permettent pas à la poésie de s'installer.

C'est dommage car cette réflexion sur la perte de l'enfance vécu du côté du père, qui est aussi un nouvel hommage au cinéma, propose plusieurs belles idées. 

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