SansCrierArt: Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.
Franck, riche chef d'entreprise, demande à Justine d'organiser un week-end pour lui et sa nouvelle conquête. Budget 14 000€. Justine fait appel à ses amis pour se garder la plus grande marge possible.
Bruno Podalydes (Jocelyn), Denis Podalydes (Albin), lsabelle Candelier (Sandrine), Jean-Noël Brouté (Caramel), Florence Muller (Rosine), Dimitri Doré (Ifus), tous excellents, composent l'équipe de bras cassés de Justine (Sandrine Kiberlain), tandis que Daniel Auteuil excelle en séducteur graveleux.
Podalydes est fidèle à son style, fait d'un comique de situation et d'une mise en image proche de la BD. Le film adopte le rythme du bateau sur les canaux, soit 9km heure. C'est lent mais c'est très drôle.
1927, alors qu'elle vient d'hériter de la banque de son père et de sa fortune, Madeleine Penicourt voit son fils de 10 ans se défenestrer. Elle devient une proie facile pour le machiavélique ex-conseiller Joubert.
Adapté du livre de Pierre Lemaitre par son propre auteur, le scénario adopte un rythme soutenu. Le récit riche, mais d'une grande fluidité, accorde place à tous les personnages qu'il dessine en peu de traits. Et présente de beaux portraits de femmes combattantes.
La réalisation est ample faite de plans séquence et d'ingénieux angles de vue. Le tout dans une reconstitution soignée, classique sans sentir la poussière. Le film est esthétiquement très agréable à regarder.
Couleurs de l'incendie bénéficie également d'une distribution remarquable, de Léa Drucker à Fanny Ardant en passant par Olivier Gourmet, Benoît Poelvoorde et Jérémy Lopez.
Offrant romanesque et intrigue, entre grand roman d'aventure et bande-dessinée, ce film épique est une vraie bonne surprise.
Alors que les Tabac Force viennent de mettre à mort Tortues, une "enflure" de tortue, leur chef décide de les envoyer en séminaire pour renforcer la cohésion du groupe avant qu'ils aient à affronter le terrible Lezardin.
Dès que Gilles Lelouch, Anaïs Demoustier, Vincent Lacoste, Jean-Pascal Zadi et Oulaya Amamra apparaissent dans leur combinaison bleu et jaune on sent que ce Dupieux va être gratiné.
Et effectivement, tout est très con, drôle et inégal.
Alexia danseuse sexy dans des rassemblements de tuning a des pulsions meurtrières et d'automutilation. Recherchée par la police pour ses crimes, elle se fait passer pour un jeune homme porté disparu depuis 10 ans.
La première demi-heure enchaîne les scènes de violence et de sexe. La demi-heure suivante met en scène des "retrouvailles" invraisemblables où la violence domine entre un père et son fils supposé. La troisième partie nous plonge dans des scènes toujours plus improbables les unes que les autres, toujours sur fond de musique pop ou de cathédrale. Tout sonne faux, entre outrances et invraisemblances. Le dessin des personnages est bâclé, plus que parcellaire. On ne saisit pas leur psychologie. Même l'excellent Vincent Lindon sonne faux dans son personnage de père, de pompier et d'homme vieillissant.
Si on se réjouit pour Julia Ducournau qu'elle ait reçu la Palme d'Or (Cannes 2021), on ne saisit pas bien la raison de cet honneur.
Pilote d'essai de premier ordre durant de nombreuses années, Pete Maverick Mitchell, toujours pas à la retraite, continue de n'en faire qu'à sa tête contre l'avis de sa hiérarchie.
Si vous aimez l'étalage de testostérone, les éternels adolescents, les dialogues qui sous couvert de blâmer le héros lui cirent les pompes et Tom Cruise ce film est pour vous,
Si vous attendez un minimum de finesse dans le dessin des personnages d'une histoire, si vous en avez soupé du règne des gros bras, si vous avez bien grandi depuis le dernier Top Gun (1986) ou si vous préfériez Kelly McGillis à Tom Cruise, passez votre chemin.