SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

20 novembre 2023 1 20 /11 /novembre /2023 15:56

Indiana Jones fait son grand retour et sans doute ses adieux dans ce 5e opus réalisé et écrit sans ses créateurs Georges Lucas et Steven Spielberg. Mais James Mangold parvient à retrouver ce qui faisait le sel des trois premiers épisodes ( le 4e était totalement raté). 

Dans une scène d'introduction enlevée, à une époque où Indie est plus jeune que jamais, notre héros empêche les nazis, au bord de la défaite, de s'emparer de la machine d'Anticythere créée par Archimède et qui permet de remonter le temps. 25 ans plus tard, on retrouve Indiana Jones dans une salle de cours face à des élèves plus intéressés par le retour de ceux qui ont marché sur la lune que par l'antiquité. Mais Archimède et les nazis ne tarderont pas à remettre Indie en selle avec chapeau et lasso, qui repartira parcourir le monde pour le sauver et atteindre une forme d'éternité.

Courses poursuites, multitudes de pays traversés, nazis, grottes et cryptes à énigmes, insectes répugnants, acolyte encombrant, engueulades et humour.... tous les ingrédients d'un bon Indiana Jones sont réunis Même si on pourra voir ici et là quelques longueurs (2h30 c'est un peu long), l'idée enthousiasmante de la scène quasi-finale justifie qu'on tienne jusqu'au bout. 

Harrison Ford est une fois de plus irrésistible, Phoebe Waller-Bridge parfaite en emmerdeuse futée et Mads Mikkelsen glaçant en méchant aux pieds d'argile

 

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