SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

11 mai 2006 4 11 /05 /mai /2006 21:02


Barbara Carlotti...

Barbara Carlotti, c'est mélancolique, élégant, ironique, déconnant, mélodieux, romantique, désabusé, mais pas dupe. C'est tout et son contraire. Du presque déjà entendu mais pourtant unique, avec des accents de... mais inédit.
C'est une voix, et quelle voix ! des textes et des mélodies made in.
Barbara Carlotti, hier, au Café de la Danse, c'était tout ça avec pas mal d'ironie, du bon son, de l'émotion, du rire. C'est décalé, c'est théatral. C'est proche et distant, un peu déstabilisant. Toujours trop court et donc un peu frustrant.


Barbara Carlotti, ça serait plus simple si je n'aimais pas. Ecrire des horreurs c'est bien plus facile et bien plus drôle :
Première partie de Barbara : les pacemaker.
Ils ont chanté 8 titres. 6 fois le même et 2 autres... l'ensemble est un peu répétitif. Il est vrai qu'à deux sur scène, ils ne pouvaient pas compter sur les orchestrations pour différencier leurs morceaux.
Seconde partie :
Barbara Carlotti, robe bleu-vert canard avec des bretelles cuir marron et des bottines moches aussi. La robe c'est une pote styliste qui l'a faite spécialement pour le concert. On ne se méfie jamais assez de ses amis.
Fin de la première chanson "Cannes" suivi du désormais fameux "merci d'être venus si nombreux" cette fois-ci sans ironie aucune car aux 20 clampins présents à L'Essaïon en décembre, s'était joint une bonne centaine d'autres. Salle pleine donc et enthousiaste. Il faut dire qu'il y avait la famille. Assis entre tante Marguerite et tonton Gilbert, le concert semblait être la communion solenelle de la petite.

Titres du premier album et titres du deuxième premier album se sont joués pile poil comme sur le CD(pas le premier l'autre, le premier) pour ne pas déstabiliser le public qui ne doit pas aimer le changement. Entre les titres, petites interventions de Barbara toujours prononcées très détachées, bien articulées à deux à l'heure et dans les très graves :  "quuuuuuuui          m'ooooffreee           un    véééérrrreeeeee    ?"
Duo avec Jean-Pierre Petit sur "Charlie the Model" qui chante beaucoup moins bien qu'en studio, longue (ré)citation-interprétation d'Anaïs Nin au milieu d"Anaïs", petit sketch naturiste et lecture de Marx en prélude de "l'argent". Le naturiste, un messieur ayant eu le tort d'intervenir sur scène y restera ligoté, nu comme un ver durant les 5 derniers titres du concert.  Pas sympa  avec les copines, Barbara a choisi pour ce sketch un pote au demeurant fort sympatique mais bâti comme... enfin pas bâti quoi. Le pourquoi du comment de cette intervention décalée dans ce concert décalé reste définitivement un mystère.


C'est vrai que c'est plus amusant quand je fais comme si qu'on dirait que j'aime pas. Surtout que finalement tout ça c'est vrai aussi.

PS : Au rappel, un inédit "le chant des sirènes" qui sera, on l'espère,présent sur le prochain album.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Z
Trop forte ma Charlotte !;o)
Répondre
C
"Attention Talent !9/10Un internaute, Paris zab, le 13 mai 2006 Ce deuxième premier album confirme l'essai de "Chansons". Barbara Carlotti a tout d'une très grande : une voix rare, des textes soignés, de jolies mélodies et des arrangements recherchés. Une artiste d'exception à ne pas laisser filer."C'est quiquaécritça ;o) ?????Allez, espérant pour toi que cette artiste-là ne filera pas... du mauvais coton? lol
Répondre