SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

11 octobre 2006 3 11 /10 /octobre /2006 21:41

 

Heureuse surprise au lever du rideau en découvrant un gigantesque décor, cabinet de curiosité renvoyant au thème de l’album nommé Histoires Naturelles et les 5 musiciens multi - instrumentistes disposés judicieusement. La scène sera magnifiquement éclairée tout au long du concert.

Entre titres du premier et du deuxième album, Nolwenn Leroy glisse trois reprises : le Jazzy « Song for you » superbe piano - voix, le FM « Time After Time » chanté en trio avec ses guitaristes et le grandiose « Running Up that Hill » magistralement réinterprété rendant un juste hommage à Kate Bush en s’appropriant sans le dénaturer ce titre d’anthologie.

Forcément, à côté de ces reprises, le répertoire de la chanteuse fait bien pâle figure. Et pourtant ! Féérie du Live ? Intelligence des ré-orchestrations ? Enthousiasme du public ? Ou plus sûrement magie de cette voix incroyable, le charme opère.
Et puis, il y a « J’aimais tant l’aimer », le miracle du dernier album, au texte minimaliste et à l’orchestration grandiose. Une envolée de 4 minutes, écrin de choix pour une voix d’une telle pureté particulièrement impressionnante en Live.

A l’Olympia, Nolwenn Leroy était chez elle portée par un public plus que conquis entre recueillement et euphorie. Quelle étonnante complicité, entre timidité et intimité. C’est deux là se connaissent bien. Ce public, c’est une armée en adoration. Prête à tous les combats pour elle. Etonnant aussi de découvrir à quel point Nolwenn Leroy ratisse large. De la cours de récré au club du troisième âge, difficile hier de dire lesquels étaient les plus nombreux,  de l’ado. boutonneux au cadre dynamique, du gothique au hard rockeur, fille ou garçon, hétéro ou non. Une sorte de cours des miracles ou de cabinet de curiosité…

Ce concert contre toute attente a été une parenthèse enchantée à cent lieux de la première tournée qui était quelque peu Star Académisée.
Reste à trouver le compositeur –anglosaxon ? – qui saura offrir à Nolwenn Leroy le répertoire que cette interprète au talent sensible et intelligent mérite.

PS : en première partie et pour un duo, Nolwenn avait convié Teitur, chanteur Danois au charme certain. Entre Paul Simon et Elliot Smith. Un bien bon moment.

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commentaires

S
J'aime bien ce que tu écris et comment tu écris.<br /> Dommage que ton blog soit si confidentiel.<br /> Il mérite tellement mieux.
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Z
Kate ne lit pas le français.Faut que je lui traduise tout sauf que je parle que le Turc donc elle comprend pas...La gamine n'est pas sorti d'affaire...
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C
PTDR<br /> Ouais, dommage qu'on ait rien à lui montrer.<br /> <br /> Attend mais s'il faut Kate lit tous les jours ton blog et elle va être intriguer par cette gamine dont on parle ici. ;o)<br />
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C
Ouais, par ex... ;o) Qui lui concocterait des chansons aussi joliiiiies que "Josephine" ou "One and only".<br /> Voire, une anglaise, la cinquantaine, née dans le Quent et très... aérienne. COmment ça je fantasme ? Oui, bon, ça vaaaa !!! lol<br />
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J
Un grand blond danois? où ça? où ça? <br />  
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