SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

14 octobre 2006 6 14 /10 /octobre /2006 17:20

«Little Miss Sunshine» est un road movie, celui qui emmène Olive Hoover, 7 ans à un concours de Mini Miss en Californie. Son rêve : être reine de beauté.

Parce que pour Papa Hoover, qui s’est autoproclamé spécialiste de la réussite, on est jamais trop jeune pour prendre le chemin du succès, toute la famille prend place dans le van Volkswagen jaune direction Californie.
Dans le van, on trouve donc le père qui peine à vendre son livre « le succès en neuf étapes », le fils - physique de Gaston Lagafe et crise d’ado.- qui a fait vœu de silence jusqu’à son entrée dans l’Air Force, le grand-père râleur, cocaïnoman et coach de sa petite fille, l’oncle homo, spécialiste de Proust et suicidaire depuis qu’il a perdu son boulot et son petit ami et enfin la mère qui compose avec tout ce petit monde.
La route vers la Californie sera emplie d’embûches et riche en enseignement jusqu'à la délirante scène finale.

 

A la fois cruel, tendre et drôle, «Little Miss Sunshine» , film indépendant décalé, parle de l’Amérique éprise de réussite, d’artifices et de stéréotypes
Le film doit beaucoup à ses interprètes tous excellents et à une folie aux accents Kusturiciens et Almodovarois.

«Little Miss Sunshine» n’est sans doute pas le film du siècle mais il nous propose un bon moment de délires.

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