Alain Cavalier invite Vincent Lindon devant et derrière sa caméra pour jouer à "on dirait que...".
Si Alain Cavalier était Président de la République, il nommerait Vincent Lindon premier ministre.
Si Vincent Lindon était premier ministre, toutes colères dehors, il tenterait de réduire l'écart entre les bas et les hauts salaires.
Le spectateur, regarde Cavalier et Lindon se raconter l'histoire qu'ils nous racontent, fabriquer le film dans le film et créer les personnages qu'ils se sont attribués. Ca se prépare, ça se lance, ça s'interrompt, ça hésite et repart. Quand Alain Cavalier fait du cinéma avec Vincent Lindon, c'est du cinéma militant et du beau cinéma. Un film entre reportage et fiction et réciproquement, du cinéma dans le cinéma avec en prime une réflexion et un positionnement politiques.
Vous l'aurez compris mieux vaut aimer Alain Cavalier et Vincent Lindon, omniprésents à l'image, pour apprécier ce film ovni qui offrent de grands beaux moments.