SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

15 septembre 2017 5 15 /09 /septembre /2017 13:27

Moins factuel que le premier opus "Une vérité qui dérange" (2006), "Une suite qui dérange" trace le portrait d'un homme. Le film fait le récit de la difficulté du combat que porte Al Gore depuis des années. On voit l'ancien vice-président des Etats-Unis face aux dirigeants du monde, face à la puissance des lobbies industriels, face aux petites satisfactions et aux grandes déceptions. Al Gore consterné et ironique dans les inondations en Floride, didactique et enthousiaste en meeting aux quatre coins du monde pour former son armée de défenseurs de la planète, combatif et piquant en négociations avec les grands de ce monde, Al Gore ému et impuissant face à la fonte des glaciers dont les images sont aussi magnifiques qu'effroyables.

Cet angle de vue, qui peut agacer quand il verse dans la glorification de l'homme, permet de tracer le bilan de santé de la planète et de l'état de conscience du monde politique. En confrontant les prédictions des scientifiques qui se sont malheureusement réalisées et les problématiques humaines et économiques des pays en voie de développement (principaux pollueurs aujourd'hui), il confirme toute l'ampleur du travail qu'il reste à accomplir. Al Gore n'a pas fini de courir.

A voir en salle dès le mercredi 27 septembre

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