SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

9 avril 2023 7 09 /04 /avril /2023 18:06

Le duo de producteur-distributeur Rassam-Seydoux propose une nouvelle adaptation en deux parties du best seller d'Alexandre Dumas Père.

Le premier opus, D'Artagnan, conte la rencontre du jeune Gascon (François Civil, juvénile) avec les trois mousquetaires Athos (Vincent Cassel, sobre), Aramis (Romain Duris, très looké) et Porthos (Pio Marmai, goguenard), ainsi que l'histoire des ferrets de la reine (Vicky Krieps, tout en fragilité). Les scénaristes ont ajouté une accusation d'assassinat pour Athos, une bisexualité pour Porthos et une tentative d'attentat contre le roi Louis XIII (Louis Garrel, à la fois drôle et génialement gênant) dans le contexte de guerre latente entre protestants et catholiques.

Cela ne suffit pas à rendre l'histoire passionnante. 

La photo marronnasse, sans doute pour faire époque, est assez vilaine. La réalisation qui mise tout sur le mouvement, quitte à perturber la perception de l'action, nuit à la lecture du film. Tout semble brouillon. La chorégraphie des scènes semble aléatoire.

Ainsi, passé l'amusement de découvrir la pléiade d'acteurs, dont Eric Ruff, méconnaissable en cardinal de Richelieu, Lyna Khoudri en Constance, Marc Barbé en Capitaine de Treville, Patrick Mille en Comte de Chalais et Eva Green, parfaitement veineuse en Milady, sur laquelle sera centré le second opus, le film, sans audace, ennuie un peu.

 

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