SansCrierArt: Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.
Elle est secrétaire d'État et se présente à la présidence des États-Unis. Elle engage un ami d'enfance, journaliste au chômage, pour écrire ses discours.
Tout est totalement incohérent et idiot, parsemé de propos vulgaires et de blagues scatologiques. Une insulte à l'intelligence du spectateur.
Ki-Woo est embauché par la fortunée famille Park comme professeur particulier d'anglais de leur fille. Rapidement, Ki-Woo parvient à faire entrer anonymement sa sœur et ses parents au service des Park.
Formellement, le film séduit d'emblée, très belle photo, mise en scène précise, réalisation soignée. Le récit particulièrement original enchaîne les événements imaginatifs avec fluidité, sans temps morts.
Cette satire de la Corée du Sud, de sa fracture sociale, de sa fascination pour les Etats-Unis et de sa misère cachée dans les sous-sols, mixe les tonalités, à la fois drôle, grinçante et violente.
Sibyl s'apprête à abandonner son métier de psychologue pour se remettre à écrire quand Margaux jeune comédienne en perdition, lui demande de l'aide.
Après Victoria, Justine Triet offre à nouveau un très beau rôle à Virginie Efira. Cette psy-romancière totalement paumée et qui lutte pour ne pas être rattrapée par ses démons passés présente une vaste palette de jeu que maîtrise parfaitement Virginie Efira.
Côté scénario, l'ensemble est très inégal et on ne comprend pas toujours très bien la place accordée, ou pas, à certains personnages secondaires. La mise en place est un peu longue et semble se prolonger quasiment sur le premier tiers du film.
Le film démarre vraiment quand les protagonistes se déplacent sur l'île de Stromboli et le tournage du film dans lequel joue Margaux. Cette partie fait place à plusieurs scènes particulièrement efficaces et à l'occasion drôles, avec Sandra Hüller parfaite dans le rôle de la réalisatrice au bord de la crise de nerfs tout en retenu germanique. Les autres comédiens, Niels Schneider, Gaspard Hulliel, Adèle Exarchopoulos, Paul Hamy sont très bons également mais leurs personnages peinent à exister pleinement face à Sybil, personnalité qui occupe tout l'intérêt de la cinéaste. Laure Calamy, dans le rôle de la frangine, tout aussi déséquilibrée, est excellente.
Les quatre dernières scènes du retour à Paris semblent être posées l'une derrière l'autre de guingois comme les pièces d'un puzzle mal ajustées.
Ahmed, 13 ans, suit avec application les préceptes extrémistes de l'iman du quartier.
Les frères Dardenne dessinent le portrait d'un très jeune ado embrigadé dans l'extrémisme religieux. Leur personnage est un enfant sage, discipliné et respectueux, respectueux des préceptes de sa religion mais aussi de tout ce qui lui ai demandé tant que cela ne va pas à l'encontre de cette religion.
Ahmed est double. L'expression de ses entêtement, ses réflexions rappellent sans cesse son jeune âge tandis que sa dureté et l'objectif qu'il s'est fixé évoque les délires d'un adulte.
Les frères Dardenne suivent leur personnage sans prendre position jusqu'à la scène finale où l'enfant repend le dessus.