SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

12 décembre 2015 6 12 /12 /décembre /2015 20:39
On achève bien les chevaux de Bartabas

Aller voir un spectacle de Bartabas dans son théâtre équestre Zingaro est magique car le lieu est... magique. Du chapiteau restaurant aux décors et caravanes échoués tout autour, de l'entrée dans le théâtre sur un plancher de bois qui surplombe les écuries, loges où les artistes, issus de la plus noble conquête de l'homme, se concentrent, à la piste et les gradins de bois rouge qui l'entourent, jusqu'au feu de bois géant qui vous salue à la sortie du spectacle, tout participe à faire de ce moment quelque chose de merveilleux.
Quand le spectacle commence la beauté des chevaux vous saisit. Leur agilité, la précision du dressage bluffent. Dans "On achève bien les anges", la première scène les surprend libres seuls sur la piste, puis des anges descendent doucement du ciel pour les chevaucher. Ces acrobates impressionnent eux aussi par leur technique. Les tableaux se succèdent semblant tout d'abord nous conter une histoire puis nous perdant dans une série de saynètes dont on ne sait plus si elles s'associent pour nous raconter quelque chose ou au moins illustrer un propos. À l'exception de 3-4 scènes esthétiquement réussies et quelques bonnes idées mal exploitées, l'habillage et le propos artistique laissent sur sa faim.

Les chevauchées et l'incroyable talent de Bartabas pour obtenir ce qu'il veut des chevaux impressionnent. Son talent purement artistique, sa capacité à emmener plus loin cette maîtrise technique convainc moins. On rêve d'un Bartabas associé à un James Thiérrée, lui aussi homme de cirque, qui porte une poésie et une profondeur sans pareil. En associant leur savoir-faire, ils pourraient créer un spectacle totalement magique lui aussi.

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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 20:11
Les Suffragettes de Sarah Gavron

En Angleterre, au début du XXe siècle, des femmes se battent pour obtenir le droit de vote.

Sarah Gavron choisit de raconter ce combat historique à travers le portrait de quatre femmes d'origines sociales différentes. Les comédiennes, Carey Mulligan et Helena Bonham Carter en tête, sont parfaites. La reconstitution de l'époque très convaincante. Mais le scénario se concentre essentiellement sur le portrait de ces femmes sans aborder réellement la position des politiques, des médias et de la société en générale, ce qui devient vite assez frustrant. Ce traitement accès sur ses héroïnes et le rythme très lent adopté, évoquent plus le canevas d'une série dans l'esprit de "Call the Widwife". Mais, il faudrait plus d'un épisode d'1h45 pour traiter correctement de cette grande lutte pour les droits des femmes.

PS : Avertissement aux fans de Meryl Streep : l'actrice, très présente sur l'affiche, n'apparaît que dans une seule scène d'une durée de 3 minutes.

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 18:12
Le Misanthrope à la Comédie Française

Alceste, incapable de mentir, a une soif irrépressible de vérité. Il ne supporte pas les conventions qu'impose la vie en société. D'ailleurs, il ne supporte que très difficilement la présence des autres, à part celle de Célimène, sa maîtresse à laquelle il demande expressément d'officialiser leur relation.

Comme souvent à la Comédie Française, l'adaptation, les décors, la mise en scène et l'accompagnement sonore sont remarquables. Les comédiens sont excellents et nous tiennent en haleine pendant les 2h45 d'une pièce de Molière moins facile que le reste de son répertoire. Florence Viala, dans un rôle important mais trop court, marque une fois de plus la pièce de sa présence. Loïc Corbery et Adeline d'Hermy, dans l'énergie qu'ils donnent à leur interprétation, dans les scènes de rire ou de colère, ont tendance à perdre la bonne articulation qui permet de bien saisir les alexandrins de Molière. Ils n'en sont pas moins de très convaincants Alceste et Célimène.

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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 22:06
Le Petit Prince de Marc Osborne

Une petite fille de 8 ans enfermée, par une mère obsédée par la réussite, dans un monde où le travail et la performance dominent tout, se lie avec un vieil aviateur qui lui conte une drôle d'histoire. Cette rencontre va l'éveiller à d'autres possibles.

L'énorme surprise du film est qu'il ne s'agit absolument pas d'une adaptation du Petit Prince de Saint-Exupéry. Le conte n'est qu'un prétexte (constitutif quand même) pour raconter l'histoire de cette petite fille privée d'enfance et qui revient à l'essentiel quitte à en souffrir un peu. Du coup, le livre de Saint-Exupéry n'occupe que peu de place dans le film. A tel point, que si grande soit la passion que l'on porte au livre, on ne peut pas vraiment s'offusquer de le voir perdre de sa grâce par une découpe à la serpe. L'important est de suivre l'évolution de cette petite fille qui s'éveille à la vie et aux sentiments. Le film est visuellement très agréable, avec des traitements différents selon que l'on soit avec la fillette ou dans le conte du Petit Prince, allant du dessin très moderne à un trait plus classique jusqu'à l'utilisation de marionnettes et du papier découpé. Dans ses deux premiers tiers, le scénario est intelligent, parsemé de poésie dosant habilement les passages du film moderne au conte de Saint-Exupéry. La dernière partie décoit. Le scénario s'égare, perd de sa poésie et tombe dans les travers du film d'animation d'aventures. On garde malgré tout de l'ensemble du film une impression plutôt agréable.

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29 novembre 2015 7 29 /11 /novembre /2015 19:27
Knight of cups de Terrence Malik

Rick, scénariste, erre entre Los Angeles et Las Vegas, entre femmes et tournages, et s'interroge sur sa vie.

Malik enchaîne les belles images de villas luxueuses, de plages, de paysages désertiques, de routes interminables,et de jolies filles peu vêtues. Aucun dialogue (ou presque) mais des voix off qui expliquent la vie au héros qui lui même s'interroge dans l'esprit "où vais-je, d'où viens-je, dans quel état...". Christian Bal est de tous les plans. Cate Blanchett et Nathalie Portamn font de courtes apparitions. Et devant tout se vide, le spectateur s'ennuie ferme.

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27 novembre 2015 5 27 /11 /novembre /2015 19:47
Patrick Timsit - On ne peut pas rire de tout

Patrick Timsit reprend à la Gaîté Montparnasse, le spectacle qu'il présentait au théâtre du Rond Point en janvier dernier (et dont l'affiche, cette fois, semble ne pas avoir été censurée). Le comédien, en mode stand-up, interroge le public "Peut-on rire de tout (et de tout le monde) ?" et propose d'égrainer la longue liste des sujets sensibles dont il est aussi plaisant, qu'inconvenant ou dangereux de rire, à commencer par les juifs, communauté dont Timsit, et surtout ses parents, font partie. Dès lors le ton du spectacle est donné. Tous les clichés sur toutes les communautés sont abordés. Marseillais, handicapés, Arabes, Français, Belges, Portugais, enfants, femmes, Noirs, Roms...

Le défi, incontournable, est d'être drôle à chaque fois. Et c'est le cas. L'écriture est précise, le texte entre les blagues est intelligent et surtout le comédien est excellent. Son interprétation est essentielle pour provoquer un rire le plus spontané qui soit, sans que le spectateur se sente gêné ou s'interroge sur le bon esprit de son voisin. Seuls deux sketchs un peu hors sujet, viennent riper légèrement cette mécanique du rire. Un rire qui ne nous lâche pas pendant plus d'1h30. Bel exploit.

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24 novembre 2015 2 24 /11 /novembre /2015 23:48
Le fils de Saul de Laszlo Nemes

À l'automne 1944, à Auschwitz-Birkenau, Saül fait partie des Sonderkommandos. Alors, qu'il évacue les corps d'une chambre à gaz, il croit reconnaître son fils parmi les victimes. Il n'a alors plus qu'un objectif en tête donner à cet enfant une sépulture en présence d'un rabin, tandis que ces camarades prépare une révolte pour s'évader.

Ce qui frappe dans Le fils de Saul c'est avant tout sa mise en scène. La caméra filme Saul, de face ou de dos, ne montrant ce qui se déroule autour de lui qu'en arrière-plans plus ou moins visibles. On ne voit donc que peu de choses mais on devine tout d'autant que les bruits, les paroles et les cris eux ne sont aucunement masqués. Aussi, l'image adopte un format carré qui semble bien étriqué créant une sensation d'enfermement, de piège et accentuant une certaine angoisse. Formellement, le film interpelle. Sur le fond, on est intrigué par ce personnage dont l'ignoble tâche exige de lui une certaine perte d'humanité qu'il tente obstinément de retrouver en redonnant à cet enfant les honneurs que l'on doit aux morts dans un monde civilisé. Que cette soif d'humanité aille à l'encontre de l'instinct de survie de ces camarades rend soudainement le personnage encore plus complexe et moins sympathique. Si le film affiche des faiblesses c'est dans son récit. Les événements que la quête de Saul croise ou provoque ne tiennent pas vraiment en haleine. Seul le contexte historique et émotionnel puissant et le dispositif de mise en scène maintiennent notre attention.

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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 18:28
Valley of love de Guillaume Nicloux

Isabelle et Gérard se retrouvent, après de nombreuses années de séparation, dans la vallée de la mort. Ils répondent ainsi aux dernières volontés de leur fils suicidé qui leur impose une visite de plusieurs jours sous une chaleur écrasante.

Nicloux réunit Huppert et Depardieu qui n'avaient plus tourné ensemble depuis 30 ans. Il les filme errant sous le soleil, à l'hôtel ou dans des paysages désertiques, elle suppliant Gérard de respecter les vœux du fils jusqu'au bout persuadée qu'ils vont le revoir, lui se plaignant sans cesse de la chaleur. Le réalisateur, également auteur de ce scénario ultra light, se contente de filmer, sans talent particulier, les deux comédiens et laisse l'imagination du spectateur en faire ce qu'elle veut. C'est un peu court.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 21:56
Crosswind - La croisée des vents de Martti Helde

En 1941, comme 10 000 de leurs compatriotes estoniens, Heldur, Elna et leur petite fille Eliide sont déportés par l'armée soviétique. Immédiatement séparées d'Heldur, Elna et Eliide sont internées dans un camp de travail en SIbérie.

C'est à travers les lettres qu'Elna ne cessera d'écrire à Heldur durant toute son incarcération, que Martti Helde raconte les crimes et déportations perpétrés par Staline sur les populations Estonienne, Lettonienne et Lituanienne. Le film, en noir et blanc, marque tout d'abord par sa mise en scène impressionnante. Les plans séquences dans lesquels les personnages sont immobiles, comme tétanisés devant l'horreur et l'ignominie de leur situation, se succèdent. Chaque scène est d'une beauté à la fois fascinante et glaçante. Cet esthétisme poussé à l'extrême aurait pu masquer toute émotion ou empathie pour les personnages. C'est tout l'inverse qui se produit. L'étrangeté des mouvements de caméra sur ces scènes figées nous mène un peu plus près de ce qu'on peut imaginer de la mort et des souffrances ressentis par ces femmes et leurs enfants. En voix off, les lettres délicates et poétiques d'Elna, nous renvoient au vivant. Un film marquant.

Date de sortie du film : 11 mars 2015

Date de sortie en DVD : 17 novembre 2015

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14 novembre 2015 6 14 /11 /novembre /2015 15:46

De nos jours en France, dans une ville de montagne au bord d'un lac artificiel, plusieurs personnes mortes depuis plusieurs mois ou années reprennent vie comme si "de rien n'était".

Le pitch de cette série, inspiré du film de Robin Campillo, est tout simplement génial. Les "morts-vivants" ont l'air tout à fait normaux et ne se doutent même pas qu'ils reviennent de la mort. Il ne s'agit pas ici d'en avoir peur mais d'imaginer les conséquences de ce retour et les réactions et effets qu'il entraîne chez les proches et chez les "morts" eux-mêmes. La joie des proches de retrouver un enfant, la peur de revoir un meurtrier, la réadaptation des "morts" qui ont loupé plusieurs années, l'incompréhension de cette situation aussi réjouissante qu'effrayante, la quête de sens ou d'une explication rationnelle... Parallèlement, se multiplient les événements surnaturels et les comportements de plus en plus étranges chez les habitants du village.

Un casting 4 étoiles vient compléter ce passionnant récit : Frédéric Pierrot, Guillaume Gouix, AnaGirardot, Aurélien Recoing, Anne Consigny, Clothilde Hesme, Samir Guesmi, Céline Salette, Jérôme Kirscher, Alix Poisson, Grégory Gadebois...

Deux saisons de 8 épisodes chacunes à voir absolument.

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 21:09
Paris Photo 2015

Du 12 au 15 novembre, le Grand Palais accueille la 19e édition de Paris Photo. 147 galeries venues du monde entier présentent leurs artistes connus et moins connus, ceux qui ont fait l'histoire de la photographie et ceux qui en écrivent la suite.

Ci-dessous un très petit aperçu des artistes exposés : Abelardo Morell, Adam Magyar, Ahmet Elhan, Alison Rossiter, Arne Svenson, Axel Hütte, Candida Höfer, Christiane Feser, Du Zhenjun, Edward Burtinsky, Edward S. Curtis, Erik Steffenson, Eugenia Arbugaeva, George Rousse, Jean-Baptiste Huynh, Joseph Koudelka, Julie Blackman, Lillian Bassman, Lisette Model, Masuyama, Natsumi Hayashi, Ola Kolehmainen, Paolo Ventura, Philippe Gronon, Ray Metzker, Risaku Suzuki, Ruth Orkin, Saul Leiter, Sebastiao Salgado, Sigrid Viir, Tomoko Sawada, Vik Munis, William Klein, Yousuf Karsh...

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 18:54

La vie de la très aristocratique famille Crawley et de ses domestiques. La série débute à la veille de la première guerre mondiale, alors que le Titanic vient de couler, et prend fin en 1925. Le temps de voir l'aristocratie britannique prendre tout doucement l'eau.

En 6 saisons et 62 épisodes, Downton Abbey raconte près de 15 ans de la vie d'aristocrates et de domestiques. Contée avec élégance, romantisme et un peu de politique, la série dessine des portraits de femmes de caractère assez réjouissants dont celui de la Comtesse douairière interprétée par la grande Maggie Smith qui dispose d'une partition hilarante. Elisabeth Mc Govern, Michelle Dockery entre autres campent aussi des femmes au fort caractère aussi enclines à faire respecter les traditions qu'à les bousculer. Les hommes sont un peu plus pâlots. Si ce n'est chez les domestiques où plusieurs personnages aux engagements politiques ou aux mœurs peu conventionnels pour l'époque, sortent du lot. Ce qui rend la série intéressante c'est le temps et l'intérêt qu'elle accorde aux domestiques, mettant en scène parallèlement la vie des gouvernants et des gouvernés. Dans ces deux groupes, le respect des traditions puis la fin proche de l'aristocratie effraient autant qu'ils excitent les curiosités.

Les deux premières saisons sont excellentes. Le récit peine à surprendre et tend à se répéter au fil des saisons suivantes. La série élégante penche de plus en plus vers le soap opéra. Malgré tout, l'attachement aux personnages bien dessinés parvient à conserver toute notre attention.

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7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 03:43
Sophia Aram - Le fond de l'air effraie

Dans la grande salle du Palais des Glaces, Sophia Aram présente un nouveau spectacle adoptant un format sensiblement différent de "Du plomb dans la tête" et "Crise de foi". Ici, les sketchs et personnages sont peu nombreux et laissent la plus grande place à une revue de l'actualité et des maux de la société qu'elle révèle, façon "Guy Bedos".

Avec ce format moins métaphorique, Sophia Aram affirme ses convictions de façon plus frontale et oublie à quelques occasions de faire rire. Le spectacle se scinde ainsi sur la forme en deux parties, deux tonalités, qui s'entrecroisent : celle de la parodie et celle du premier degré. La parodie est souvent très efficace et l'on rit de bon coeur. Sophia Aram, par exemple, commente successivement des extraits édifiants des livres de Trierwieler et Zemmour, se moque des bobos à travers le regard de sa tante Fathia, nous chante le triste destin de Marine Le Pen, nous explique que tout est un clivage droite-gauche, incarne un djiadiste Québequois et revient sur son Pearl Harbor (télévisé) de l'estime de soi... Dans la seconde partie, Sophia Aram semble ne plus pouvoir rire de tous ces intégrismes religieux et politiques, de cette violence à l'encontre de la liberté d'expression... au point de se perdre en justification et de se répéter dans sa volonté de convaincre à tout prix un public à priori déjà conquis par ces idées d'humanisme, de respect et de liberté.

Dans ce spectacle, bilan d'une époque violente où tout devient agression, Sophia Aram réalise sans doute un exercice encore plus courageux que celui de ses précédents spectacles ou de ses chroniques hebdomadaires sur France Inter. Ce n'est pas le format qu'on préfère mais il impose lui aussi le respect.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 19:13
Comme un avion de Bruno Podalydes

Michel se prend soudainement de passion pour le kayak qui lui évoque sa passion pour les avions et sa soif d'évasion. Il s'en achète un sur Internet et décide de partir une semaine en voyage sur la rivière.

On suit un Michel utopiste, un peu lunaire, dans sa préparation et son périple. Les personnages sont cocasses et sympathiques, les interprètes parfaits (Sandrine Kiberlain, Agnés Jaoui et Bruno Podalydés). Le film très contemplatif offre des moments drôles mais il ne s'y passe pas grand chose. Sympa mais à peine vu, déjà oublié.

Date de sortie en salle : 10 juin 2015

Date de sortie en DVD : 4 novembre 2015

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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 20:09
Follia Continua au 104

Galleria Continua fête ses 25 ans en exposant ses plus grands artistes au 104. Dans la halle Aubervilliers, la nef Curial, les sous-sols et jusqu'aux étages les plus hauts, c'est plus de 2000m² qui accueillent 49 oeuvres. Ai Wei Wei, Anish Kapour, Ilya et Emilia Kabakov, Leandro Erlich, Daniel Buren... sont notamment exposés au milieu d'artistes moins connus. Le 104 offre, une fois encore, à ces œuvres d'art contemporain, aux aspects et significations souvent étranges, un écrin original et ludique que la promiscuité avec les danseurs à l'entrainement accentue efficacement.

Follia Continua au 104
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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 18:25

A l'occasion de la rétrospective que le Jeu de Paume consacre à Pilippe Halsman, la RATP affiche les oeuvres du photographe dans 16 stations et gares. Parmi les 40 œuvres exposées par la RATP, près de la moitié sont exclusives c'est à dire non visibles au Jeu de Paume. Les stations qui accueillent ces photos (300 reproductions en tout) sont Père Lachaise (2), Cité (4), Bastille (5), Place d'Italie (7), Saint-Augustin (9), Alma Marceau (9), Saint-Lazare (12), Sèvres Babylone (12), Montparnasse Bienvenüe (13).

Ici certaines photos exposées à la station Père Lachaise

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 21:12
Ce que le djazz fait à ma jambe ! de Jacques Gamblin

Jacques Gamblin, accompagné de Laurent de Wilde, célèbre le rythme et le jazz à travers l'histoire d'une rencontre amoureuse. Le compositeur entouré d'un batteur, d'un trompettiste, d'un saxophoniste et d'un DJ offre une musique entre jazz et jazz electro particulièrement efficace. De son côté, Jacques Gamblin parfait conteur présente un jeu particulièrement physique. Ses déplacements entre danse et acrobaties impressionnent, son enthousiasme emporte. Malheureusement, le texte qu'il porte est très inégal, l'histoire qu'il conte ne passionne pas au point d'en devenir lassante. Avec un autre texte cela eut été parfait.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 23:23

Nord de la France, mai 1940. Alors que les Allemands envahissent la France, un village entier part sur les routes de l'exode direction Dieppe.

Christian Carion nous conte l'histoire de ces 8 millions de français qui abandonnèrent leurs maisons et leurs terres pour fuir l'ennemi et rend, au passage, hommage aux Allemands qui résistèrent au nazisme, aux tirailleurs sénégalais qui donnèrent leur vie pour défendre les terres de leur colonisateur et aux anglais qui combattaient déjà en France en 1940. Grâce à ses personnages étrangers, Carion ne tombe pas dans le film de terroir franchouillard qui lui tendait pourtant dangereusement les bras. Tout en gardant le souci d'une vérité historique et dramatique de la situation, il parsème son film de touches d'humour et d'action, variant les ambiances et les intentions. Si on perçoit quelques longueurs, elles glissent grâce au talent des comédiens, Olivier Gourmet en tête une fois de plus remarquable. Ce qui marque aussi particulièrement c'est le travail sur le son, pour le meilleur et le moins bon. Christian Carion a réalisé l'un de ses grands rêves : obtenir d'Ennio Morricone qu'il compose la musique de son film. Malheureusement, les grandes envolées du maestro cannibalisent les scènes qu'elles accompagnent et rendent artificielle toute émotion. On ne peut pas en vouloir à Carion de s'être laissé entraîner par sa passion pour le compositeur, mais aucune scène du film n'est plus touchante que celle, où Olivier Gourmet retrouve Mathilde Seigner dans sa voiture cabossée alors que le réalisateur laisse le suspens et l'émotion éclorent dans le silence. Et aucune musique ne remplacera la douceur du bruit du vent dans les arbres de la scène finale. 

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24 octobre 2015 6 24 /10 /octobre /2015 22:29

Alors qu'ils sont en mission sur Mars, un équipage Américain est au prise avec une forte tempête qui les oblige à fuir la planète au plus vite. Lors de l'évacuation, ils perdent un de leur co-équipier qu'ils pensent mortellement touché. Mark Watney se retrouve seul et sans ressources suffisantes sur une planète peu accueillante.

"Seul sur Mars" est un bien étrange film de science fiction. Décors magnifiques, dialectes pseudo-scientifique incompréhensible, suspens angoissant et rebondissements en série sont bien au rendez-vous mais curieusement Ridley Scott nous conte cette histoire sur un ton badin. En cause, l'auto-dérision du héros, le charme de Matt Damon, des dialogues parsemés d'humour noir et le disco en accompagnement musical. Ce traitement décalé et un récit, tenant pourtant sur peu de chose, mené tambour battant nous réconcilient avec les voyages spaciaux après le  ridicule Gravity et l'alambique Interstellar.

Bien sûr, "Seul sur Mars" n'échappe pas aux excès Hollywoodien du quart d'heure final, mais le traitement décalé de Ridley Scott nous offre 2h15 de divertissement total sans ennui.

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24 octobre 2015 6 24 /10 /octobre /2015 19:03
Fiac 2015 - Hors les murs

Cette année encore, la FIAC s'exporte hors du Grand Palais et investit d'autres espaces dont des extérieurs à accès gratuit. Ainsi, la place Vendôme, le jardin des plantes, celui des Tuileries et les berges de la Seine présentent des œuvres en décor naturel.

Aux Tuileries, on trouve près de 20 œuvres, plus ou moins marquantes, dont celles de Ai Wei Wei, Xavier Veilhan, Kengo Kuma... qui se mêlent à celles résidant dans le jardin, pour certaines ,depuis le XVIIIe siècle.

Face au jardin de l'autre côté de la Seine, un chalet gonflable côtoie une habitation futuriste.

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