SansCrierArt: Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.
Marchand et talentueux réparateur de bicyclette, Raoul Taburin n'a jamais su faire de vélo. Il garde ce lourd secret depuis l'enfance jusqu'à l'arrivée dans le village d''un photographe.
Pierre Godeau adapte sans fioritures la bande dessinée de Sempe et nous conte gentiment cette histoire très bien servie par Benoît Poelvoorde, Edouard Baer et Suzanne Clément.
Un film charmant, qui ne fait de mal à personne mais qui ne revolutionnera pas l'histoire du cinéma.
En classe de terminale, Raphaël, apprenti écrivain, et Olivia, apprentie pianiste, tombent amoureux. Les années passent, Raphaël devient un écrivain célèbre tandis qu'Olivia donne des cours de piano.
Hugo Gélin propulse son héros dans un autre espace temps. Ce traitement "fantastique" à la base de l'histoire est rapidement délaissé au profit de la comédie sentimentale. C'est dommage, on imagine avec regret ce qui aurait pu être développé.
Malgré tout, le film se regarde sans déplaisir grâce aux potentiels sympathie de François Civil, Joséphine Japy et Benjamin Lavergne tous les trois très justes.
A la fin du XIXe siècle, dans la Drôme, Joseph Ferdinand Cheval, facteur, décide de bâtir un palais pour sa fille Alice.
Il y a de bons comédiens, une volonté de bien faire et pourtant tout sonne faux dans ce film. Tout manque de finesse, tout est surligné à l'extrême, dialogues, bruitages, accompagnement musical, jeu des comédiens, mise en scène,... jusqu'au récit d'une lourdeur extrême.
Le portrait de ce personnage étrange, artiste et architecte inconscient de son génie, manque cruellement de souffle et de poésie.
Sofia et Paul vivent à Bagnolet dans un quartier à forte mixité sociale. Par idéologie, ils inscrivent leur fils à l'école publique contre l'avis de leur entourage.
Un film qui se veut à la fois drôle et militant et qui échoue des deux côtés. Le film enchaine les scènes comme un catalogue du vivre en mixité et tombe sans cesse dans la caricature. Le scénario du plus haut ridicule en devient gênant.
Yoav, jeune israélien, arrive à Paris comme tombé du ciel. Epris de la langue française. il fuit la folie de son pays, espérant trouver un idéal en France.
Tout dabord intrigant, le récit devient vite obscure, incompréhensible puis très ennuyeux. Le plaisir de retrouver Quentin Dolmaire ne suffit pas à alléger ces deux heures qui s'avèrent pénibles.
Theo vient de naître sous X. Une longue chaîne d'hommes et de femmes va se mettre en action pour l'accueillir puis le confier à sa famille d'adoption.
Entre documentaire ; les dialogues sont très didactiques ; et fiction ; le romanesque a toute sa place ; Jeanne Herry nous propose de découvrir la gestion administrative et humaine de l'adoption en France. La réalisatrice agit par petites touches pour construire son histoire, dessinant en peu de traits des portraits précis des différents intervenants.
En ne s'attardant pas sur les moments d'émotion, en présentant de nombreuses scènes courtes mais très signifiantes, en s''attachant aux détails du quotidien, le film propose le récit sensible et tendre, sans trop de mièvrerie, du parcours de ce bébé pas tout à fait abandonné.
Alain, PDG d'un grand groupe automobile, vit à 100 à l'heure jusqu'au jour où il est victime d'un AVC.
Fabrice Luchini, Leila Bekhti, Micha Lescot sont très bien mais que sont-ils venus faire dans ce nanar ?
La partition est ridicule, à la limite de l'insulte pour les personnes réellement touchées par un AVC. Le film ne séduira que ceux qui ne sont pas regardant sur la vraisemblance et la profondeur d'un récit, les autres seront agacés et s'ennuieront ferme.