SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 14:42

A la Fiac sous la Nef du Grand-Palais, de grandes galeries venues du monde entier exposant leurs artistes. Cela va de l'illustre inconnu (pour les profanes que nous sommes) à Picasso (par exemple). Sélection vue cette année : 

 Francesca Pasquali 

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   Gideon Rubin                       

    Gideon Rubin - After Monet

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Latifa Echakhch

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  Kimsooja 

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   Philippe Grono (photo)                                          Raoul De Keyser                                 

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 21:16

Niki-de-Saint-Phalle-les-mariees---www.zabouille.over-blog.jpgCe sont près de 200 oeuvres choisies parmi les miliers réalisées par Niki de Saint-Phalle qui sont exposées à l'occasion de cette très belle rétrospective. On découvre tout d'abord ses tableaux-assemblages de jouets, outils, ustensiles de cuisine... puis de couteaux, lames et révolvers, collés sur des toiles blanches. Assemblages d'objets en tout genre qu'on retrouve aussi chez les mariées aux allures de Peau d'âne dont on ne sait trop si elles sont issues d'un conte de fée ou d'horreur.niki-de-Saint-Phalle---mere-devorante--www.zabouille.over.jpg

Elles sont suivies des mères dévorantes, femmes au visage aplati et difformes, évoquant la mère castratrice de l'artiste. Vient ensuite sans doute la plus belle salle où sont majestueusement exposées les nanas, immenses, fantasques et libres. On peut y voir les trois danseuses réalisées en mosaïque présentées sur un plateau tournant, les nanas noires - le nana power étant soeur du black power - la nana verte et son sac à main....Niki de Saint-Phalle - www.zabouille.over-blog.com-copie-1

A l'image de cet espace magnifique, toute l'exposition bénéficie d'une très belle scénographie. Éclairage soigné, mise en place aérée, présence visuelle et sonore de l'artiste dans toutes les salles à travers des vidéos d'interview ou de séances de travail. Les oeuvres dites des Tirs, réalisées à la carabine, occupent la deuxième grande salle des galeries. On peut notamment y admirer l'impressionnant et apocalyptique King Kong. Oeuvre grandiose qu'on pourrait observer pendant des heures. Niki-de-Saint-Phalle---King-kong--www.zabouille.over-blog.c.jpgLe rêve de Diane est présenté pour la première fois dans une salle dédiée permettant aux visiteurs de la découvrir dans tous ses détails. L'exposition se termine en offrant une belle place aux créations publiques et architecturales de l'artiste tels le parc des Tarots.

L'ensemble, remarquable aussi par sa mise en place, permet de prendre connaissance de la diversité de l'étrange univers de l'artiste entre fantaisie et gravité et d'en découvrir la richesse et la qualité. Un très beau voyage.

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 20:21

marie-dubois --- www.zabouille.over-blog.com.jpgSon visage pâle au regard clair et son sourire un rien moqueur ont accompagné le cinéma français des années 60 et 70. Les grands et très grands cinéastes de l'époque l'on fait tourner : Truffaut, Rohmer, Sautet, Resnais, Enrico, Malle, Molinaro, Oury, Verneuil, Lautner, ... Pour qui a été bercé par ce cinéma, ses traits, son sourire, sa voix sont familiers et sa présence marquante. Elle a connu le succès populaire avec la "Grande Vadrouille" dont elle tient le premier rôle féminin. Dans "Vincent, François, Paul et les autres», elle est l'épouse désabusée et forte de Michel Piccoli. Une présence lumineuse face aux autres monstres Montant, Depardieu et Reggiani. Sa carrière s'est ralentie avec la maladie, une sclérose en plaques qu'elle médiatisa pour sortir les malades de l'ombre.

Marie Dubois est décédée ce lundi.

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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 10:54

Afrique-s-1---Pascal-Maitre---www.zabouille.over-blog.com.jpgLa MEP présente "Afrique(s)", l'exposition d'une cinquantaine de photos de Pascal Maitre, photo journaliste qui arpente le continent Africain depuis une trentaine d'années. 13 pays sont représentés dans de très beaux clichés graphiques et colorés, peu misérabilistes mais accompagnés de commentaires qui nous rappellent que le continent Africain subit sans cesse tous les maux de l'humanité.

Afrique-s-3---Pascal-Maitre---www.zabouille.over-blog.com.jpgAfrique-s-4---Pascal-Maitre---www.zabouille.over-blog.com.jpgAfrique(s)2 - Pascal Maitre - www.zabouille.over-blog.com

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 11:24

Rene-Burri-1---www.zabouille.over-blog.com.jpgLa MEP choisit de présenter le travail de Burri sous le théme du Mouvement. Une centaine de photographies de périodes et de styles différents sont ainsi présentées.  René Burri, photographe Suisse, agé de 80 ans, a illustré de ses clichés les grands événements et hommes du 20e Siècle. Picasso, Tinguely, Churchill, Che Guevara figurent dans la partie "noir et blanc" de l'exposition. Mais ce sont les clichés plus récents en couleurs qui marquent visuellement le plus.

 Rene-Burri-4---www.zabouille.over-blog.com.jpg Rene-Burri-2---www.zabouille.over-blog.com.jpg 

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 11:44

Truffaut-Cinematheque---www.zabouille.over-blog.com.jpgLe 21 octobre 1984, François Truffaut mourait. A l'occasion de ce trentième anniversaire, la Cinémathéque consacre une grande exposition au cinéaste. 

Mise en place de façon chronologique l'exposition présente la vie du réalisateur, de son enfance à sa mort, en passant par les années Cahier du cinéma et la réalisation de ses grandes oeuvres. Composée pour l'essentiel de documents sous vitrine (correspondance, extraits de scénario, photos,...), elle présente également sur écran quelques extraits de film et la reconstitution du bureau de Truffaut.

L'exposition semble plus avoir été réalisée par des bibliothécaires que par des cinéphiles. Bien sage et un brin poussiéreuse, elle manque de vie, d'autant plus qu'on déguste avec délectation la diffusion du casting passé par Léaud pour les "400 coups", petit bijou d'espiéglerie. L'ensemble manque aussi d'un regard. Ainsi, la Cinémathéque ne sort pas des sentiers battus et présente ce que tout petit amateur de Truffaut connait déjà.On aurait donc aimé ressentir un peu plus d'émotion, gaie ou triste selon les moments. Il est vrai que l'exposition néglige le son, grand porteur d'émotions, qui n'est ici traité que dans la diffusion à l'entrée de l'exposition d'une des B.O. composées par George Delerue, ou d'interview à écouter au casque. Pourtant les dialogues de Truffaut sont marquants et il choisissait souvent des acteurs possédant des voix bien particulières. Entendre en fond sonore les voix de Charles Denner, de Delphine Seirig, de Michael Lonsdale, de Jeanne Moreau, de Jean-Louis Trintignant, de Fanny Ardant... disant les mots de Truffaut, ou entendre le pas des jambes des femmes qui "sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie" aurait pu ajouter un peu d'âme à cette exposition. 


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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 22:42

Dominique-Reymond---www.zabouille.over-blog.com.jpgDominique Reymond est une comédienne que l'on retrouve, souvent de façon inattendue, dans des seconds rôles majeurs au cinéma ou à la télévision. La force de sa présence, la précision et l'élégance de son jeu nous emportent instantanément. Le plaisir d'entendre sa voix sourde et douce, sa diction précise et posée, augmente un peu plus à chaque rendez-vous. Son sourire léger est inoubliable dans "Y aura t-il de la neige à Noël" dont elle interpréte le premier rôle de la mère aimante et admirable. Mais son jeu délicat a marqué bien d'autres films depuis 30 ans : "Drôle d'endroit pour une rencontre", "Baptême", " Betty", "Les destinées sentimentales", "L'heure zéro", "Bus Palladium", "Les adieux à la reine", "L'heure d'été", "Adieu Gary", "Populaire"... et dernièrement "Maestro".  A la télévision on l'a vu dans "Princesse Marie" avec Catherine Deneuve et chez Nina Companez. Elle est très présente au théâtre et sera à l'affiche de la nouvelle pièce de Yasmina Reza cet automne.

Une présence qui à elle seule justifie de voir la pièce.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 17:00

Un-homme-tres-recherche--www.zabouille.over-blog.com.jpg 10 ans après les attentats du World Trade Center, les Forces de l'Ordre surveillent avec attention Hambourg, ville d'où les terroristes avaient préparés leurs attaques. L'annonce de l'arrivée dans la ville d'un présumé jihadiste Tchéchène alerte Gunther qui dirige la cellule anti-terroriste locale.

Un film d'espionnage de facture plutôt classique, bien réalisé, au montage précis et parfaitement interprété par une équipe d'acteurs germano-américaine : Philip Seymour-Hoffman, William Dafoe, Daniel Brühl, Nina Hoss, Robin Wrigh et Rachel Mc Adams. L'intrigue est suffisamment complexe pour maintenir l'intérêt du spectateur et suffisamment simple pour que le film demeure un divertissement.

S'il ne s'agit pas du film d'espionnage du siècle, un homme très recherché est un bel ouvrage qui offre également le plaisir d'admirer une dernière fois le talentueux Philip Seymour-Hoffman.

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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 16:58

Saint-Laurent.jpg Alors que Jalil Lespert avait choisi de raconter l'histoire d'amour d'une vie entière entre Yves Saint-Laurent et Pierre Berger et ce avec tant d'égard et de politesse que son film en devenait bien fade, Bonello nous plonge dans l'âme et les tripes du couturier. Il met en images, en sons et en sensations ce qu'il considère comme les 10 années (1967-1977) les plus fortes de la vie de Saint-Laurent. 

Les comédiens sont excellents, à commencer par Gaspard Ulliel qui est bluffant. Il joue parfaitement l'ambiguïté de son personnage à la fois très entouré et terriblement seul, dictateur et esclave, ressentant simultanément attirance et répulsion dans les différents mondes où il évolue.

Jérémie Rénier, tout en sobriété, incarne un Pierre Berger bien moins présent que dans le film de Lespert mais dont les quelques scènes dessinent bien son rôle équivoque de compagnon, homme d'affaires exigeant et garde fou.

Louis Garrel joue avec délectation la venimosité de Jacques de Bascher, aussi effrayant qu'irresistible.

On peut reprocher à Bonello de donner plus de place à la phase destructrice de l'artiste plutôt qu'à sa créativité ; ce qui est d'autant plus regrettable que les parties mettant en scène les ateliers et Saint-Laurent au travail sont très réussies ; on peut déplorer l'entrée d'un certain misérabilisme avec l'intervention d'un Saint-Laurent au seuil de la mort dans la deuxième partie du film, on peut se perdre dans le choix des allers-retours historiques, on peut se plaindre de la durée (2h30) du film ; mais on ne peut retirer à Bonello la politesse de nous proposer une vraie oeuvre artistique parfaitement mise en scène, offrant un regard original et fort. Son film a de la personnalité et ne se laisse pas bouffer par la force de son sujet. Le réalisateur a le don de reproduire en images et en sons les ambiances et sensations. Les scènes de boite de nuit, de perdition dans le sexe, la drogue et les médicaments sont impressionnantes par l'atmosphère qu'il y distille et qu'il parvient à nous faire partager.

Ce Saint-Laurent est une belle oeuvre cinématographique, exigeante, qu'on pourra admirer ou détester.


 

 

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 21:51

Vincent Rottiers - www.zabouille.over-blog.comVincent Rottiers, à peine 28 ans, a déjà une trentaine de films à son actif. Avec son visage de jeune délinquant, plus paumé que vraiment méchant, il enchaine les rôles dans des films d'auteur réussis : A l'origine, Je suis heureux que ma mère soit vivante, Avant l'aube... Des films dans lesquels il était parfait en jeune adulte sur la tangente. Mais on a aussi pu le voir dans Renoir qui l'a sorti de cette adulescence tourmentée. Il y est toujours parfait et marquant. Vincent Rottiers est un beau comédien qui avec la patine du temps devrait accéder à un répertoire de plus en plus vaste.

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21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 11:00

Pas-son-genre---www.zabouille.over-blog.com.jpgClément jeune et brillant professeur de philosophie est, à son grand désarroi, muté à Arras. Chez le coiffeur, il est confié aux bons soins de Jennifer. 

Lucas Belvaux aime confronter les classes sociales. Il choisit ici d'adapter le livre de Philippe Vilain, une histoire d'amour et de choc des cultures, la populaire et l'intello sur fond de littérature, philosophie, karaoké et petits bonheurs quotidiens. On tombe immédiatement sous le charme de Jennifer parfaitement servie par le talent d'Émilie Dequenne une fois de plus captivante de justesse subtile. Loïc Corbery est aussi très bien dans le rôle complexe de l'intello distant bousculé dans ses certitudes et touché par la grâce. Ce n'est pas une bien grande histoire mais elle nous est si élégamment contée par Belvaux et ses comédiens qu'elle nous cueille sur toute la durée du film.

Date de sortie en salle : 30 avril 2014

Date de sortie en DVD : 3 septembre 2014

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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 20:54

Dubai-2014---Abu-Dhabi---Mosquee--153-.JPG

© Isabelle Dujardin

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 21:26

Ida - www.zabouille.over-blog.comEn Pologne, dans les années 60, la mère supérieure incite Anna, orpheline élevée au couvent et qui va bientôt prononcer ses voeux, à rendre visite à sa tante, qu'elle n'a jamais rencontré. Elle découvrira l'histoire de ses parents, la vie en dehors du couvent et choisira son destin.

 

Ce film encensé par la critique vaut surtout pour son esthétisme. Le noir et blanc, le rythme et la place laissée aux silences créent une certaine austèrité propice à la méditation de soeur Anna/Ida. Avec le monde, elle découvre la médiocrité, l'horreur et le désespoir. Tout au long de cette initiation, le réalisateur positionne ses personnages tout en bas de l'écran, bien petits et prenant peu de place dominés par Dieu au plus haut des cieux. Même Ida garde une certaine distance à côté des hommes pauvres pêcheurs. Dans une jolie scène durant laquelle Ida borde sa tante, le réalisateur place l'ombre de la soeur pure et protectrice tel Dieu au-dessus de la pêcheresse esseulée. La philosophie du film éclate avec la question qu'Anna/Ida pose lorsqu'on lui propose le cheminement d'une vie "classique" dans ce monde qu'elle vient de découvrir : "Et après ?" qui raisonne comme un "à quoi bon ?".

Ce n'est pas très gai, c'est beau à regarder, sans toutefois qu'on y voit LE chef d'oeuvre annoncé.

 

 

Date de sortie en salle : 12 février 2014

Date de sortie en DVD : 1e juillet 2014

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26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 22:37

Les-combattants---www.zabouille.over-blog.com.jpgArnaud, jeune homme sans histoire, s'apprête à consacrer son été à travailler auprès de son frère dans l'entreprise familiale, lorsqu'il rencontre Madeleine. La jeune fille, séduisante et brutale, veut intégrer l'armée pour se préparer aux conditions de vie extrême que lui réserve un monde en perdition. La placidité d'Arnaud sera ébranlée.

Tout d'abord, il faut souligner la qualité de l'interprétation des seconds rôles principaux (Brigitte Rouan et Antoine Laurent) et en premier plan, celle de Kevin Azai dont le visage qui nous était déjà pas tout à fait inconnu (on l'avait déjà vu dans Comme un homme et La journée de la jupe) va nous rester bien en tête. Et bien sûr, Adèle Haenel qui n'a plus à prouver ses belles qualités d'actrice (déjà appréciées dans Naissance des pieuvres, l'Appolonide, Plein sud...). Pour eux, le film vaut déjà le déplacement.

Ensuite, il y a la première moitié du film d'une grande maîtrise, à la fois drôle et sensible, au rythme très soutenu. Une réussite peut être un peu trop clinquante car la deuxième partie n'est pas à la hauteur. L'humour devient potache, le rythme freine des quatre fers et à part une belle idée de représentation de l'appocalypse annoncée par Madeleine, le scénario s'essouffle.

Un film presque admirable, mais sans doute un peu trop encensé par la critique.

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 19:44

Jerome-Kircher.jpgJérôme Kircher est un comédien français que l'on retrouve souvent à la télévision dans des seconds rôles clés que son talent met encore plus en lumière. Dans des téléfilms ou séries tels Les Revenants ou Clara Sheller. Au cinéma, ce sont des réalisateurs-auteurs, qui souvent ont un lien avec le théâtre (Benoit Jacquot, Christophe Honore ou Francois Ozon) qui font appel à lui. Car le théâtre est le principal terrain de jeu de Jérôme Kircher qui évolue sur les planches depuis une trentaine d'années. Spécialisé dans un théâtre exigeant, il a travaillé avec Patrice Chéreau, Jean-Pierre Vincent, Irina Brook, Alain Francon... Ses prestations sont d'une grande justesse.

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 15:16

Le-Proces-de-Viviane-Amsalem---www.zabouille.over-blog.com.jpgDe nos jours, en Israël, Viviane souhaite divorcer mais son mari refuse. Face à un tribunal où les juges sont rabbins et où le mari a tous les droits, c'est  Viviane et sa soif de liberté qui sont jugés.

Le film dépeint une société israélienne archaïque aussi révoltante que ridicule. En multipliant les témoignages et les portraits, le film met en évidence deux catégories d'Israéliens, ceux qui adaptent leur culture au monde moderne et ceux qui prônent des préceptes d'un autre âge. La réalisation en huis clos et la force des comédiens (Ronit Elkabetz et Simon Abkarian en tête) accentuent la sensation d'oppression chez le spectateur. Edifiant.

 

 

 

 

 

 

 

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7 août 2014 4 07 /08 /août /2014 14:18

Fanny-Ardant---www.zabouille.over-blog.com.jpgUne voix dans un souffle reconnaissable entre mille, un physique incomparable qu'habillent un sourire immense et un regard noir, une énergie débordante, Fanny Ardant incarne la passion comme personne. Passion amoureuse, exaltation, folie du désespoir. Elle a interprété tant de grandes amoureuses depuis Les Dames de la Côte en 1979 jusqu'aux Beaux Jours en 2013, qu'on ne peut l'imaginer autre. Truffaut, qui l'a aussi aimé hors écran, Alain Resnais et Nina Companeez lui ont donné ses rôles les plus marquants. Aujourd'hui encore, et sans doute pour toujours, elle porte une puissance romanesque qui emporte tout.

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3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 15:33

Lucio-Fontana-www.zabouille.over-blog.com.jpgLe Musée d'Art Moderne de Paris consacre, jusqu'au 24 août, une rétrospective à Lucio Fontana. Environ 200 oeuvres de ce peintre-plasticien italien réalisées entre 1930 et 1968 sont présentées de façon chronologique.

Sculpteur de formation, Fontana fut une figure importante du mouvement spacialiste. Il a connu la notoriété grâce à ses toiles fendues à coups de cuter ou déchirées au poinçon. Ces peintures occupent la majeure partie de l'exposition donnant, auprès des moins sensibles à cet art, une sensation de répétition assez forte. Elles attirent à nouveau notre attention lorsqu'elles sont grattées, en métal, ou que Fontana leur ajoute de la lumière. Dans ses dernières toiles, le peintre-sulpteur superpose les plans, explore la bidimensionnalité.

Lucio-Fontana---MAM---aout-2014--4-.JPGPlusieurs sculptures sont exposées, figuratives ou non, colorées mais mates ou sombres mais lumineuses. Celles en céramique semblent en mouvement. Cette étrange sensation efface le côté kitch du support pour ne laisser place qu'à la grâce du geste. On peut aussi admirer l'impressionnante maquette d'une porte en bois parcemée de scultures où l'on retrouve ce sens du mouvement. Ce projet pour la cathédrale de Milan ne sera jamais accepté.

On ressort de l'exposition sans trop savoir quoi penser de cette oeuvre si diverse mais avec pourtant en tête quelques pièces marquantes.

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27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 16:59

Maestro-www.zabouille.over-blog.com.jpgHenri, tout jeune comédien, aux références issues du cinéma d'action américain, est engagé par Cédric Rovère, maître du film d'auteur exigeant. Ensemble, avec très peu de moyen, ils vont tourner l'adaptation d'Astrée d'Urfée, conte du 17e siècle.

Le film est inspiré de la rencontre de Jocelyn Quivrin et Eric Rohmer sur le tournage des Amours d'Astrée et de Céladon. Il s'agit ici de raconter le choc des cultures et surtout l'apprentissage d'un jeune comédien qui s'ouvre à la délicatesse et se laisse emporter par l'enthousiasme d'une troupe de comédiens passionnés par une poésie auquel il n'a pas accès. 

Les scènes représentant le décalage entre Henri, l'esthétique du film et l'artisanat du tournage sont irrésistibles et d'autant plus fortes qu'elles le sont dans la bienveillance. Elles servent parfaitement l'émotion qui se crée au fur à mesure de l'évolution du comédien et de sa relation avec le maître.

Les acteurs sont excellents à commencer par Pio Marmaï et Michael Lonsdale. Et cerise sur le gâteau on retrouve l'excellente Dominique Reymond.

Un beau film.

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25 juillet 2014 5 25 /07 /juillet /2014 17:05

Le-sens-de-l-humour-zabouille.over-blog.com.JPGElise élève seule son fils de 10 ans depuis la mort de son mari et vit une relation chaotique avec Paul.

Maryline Canto, excellente comédienne, se place devant et derrière la caméra pour nous proposer une tranche de vie inspirée de son vécu. C'est frais, bien filmé et parfaitement interprété. Un premier film plus qu'honorable.

 

 

Date de sortie en salle : 26 février 2014

Date de sortie en DVD : 1e juillet 2014

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