SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 16:50

En 1915, Andrée Heuschling vient se proposer comme modèle à Auguste Renoir. Le peintre, qui vient de perdre sa femme et qui a deux fils à la guerre, peint chaque jour, malgré la vieillesse, son corps meurtrie et ses mains déformées par le temps, cherchant sans cesse à capturer la beauté qui l'entoure.

Beauté des images gorgées de couleurs, réalisation jouant sur les profondeurs de champs et les flous, travail remarquable sur la lumière, c'est par l'image que le film séduit d'emblée.

Michel Bouquet, toujours grand, campe Auguste au crépuscule dont la soif de vie est intacte. Vincent Rottiers, futur grand, incarne un Jean sensible et élégant. Tous les deux forment un beau duo père-fils.

Le récit lent et contemplatif manque malheureusement de ressort pour éviter totalement l'ennuie.

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