SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

17 août 2007 5 17 /08 /août /2007 19:47

Tout d'abord, il y a cette ouverture géniale au plus près du visage de Jeanne Moreau, l'enchainement sur le générique et l'inoubliable musique de Miles Davis. Puis, le meurtre qui se déroule parfaitement ou presque.

La beauté du noir et blanc, la maitrise des lumières en clair obscur dans la nuit parisienne, l'obscurité d'une chambre de motel, d'un ascenseur, d'une salle d'interrogatoire... Le jeu sur le mouvement avec la fugue des adolescents, l'errance de Florence dans les rues de Paris et les tentatives d'évasion d'un ascenseur en panne. Le travail sur le son, celui du silence, d'un orage, d'une voiture de sport, de pas qu'on tente d'étouffer... La beauté des dialogues, la justesse de l'interprétation (Jeanne Moreau, Maurice Ronet, Lino Ventura, Charles Denner, Yory Bertin), l'intelligence du scénario.

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