SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 22:21

A Rochefort, des sœurs jumelles, Delphine et Solange, respectueusement danseuse et.musicienne, rêvent de vivre de leurs arts à Paris. Alors que les forains s'installent sur la place, Maxens, marin qui cherche son idéal féminin, s'apprête à partir en perm' à Nantes. Simon Dame qui tient la boutique de musique retrouve son ami Andy, célèbre musicien américain, Guillaume dans sa galerie se prend pour Niki de Saint Phalle. Madame Garnier, qui a eu par hasard ses jumelles puis Boubou, tient la brasserie où tout ce petit monde se croise ou se rate dont l'étrange Dutroux, un ami de Pépé.

On pourrait conter encore longtemps la liste des personnages et leurs multiples interactions de ce génial scénario. L'ingéniosité des dialogues, dont la scène en alexandrins du dîner dans la brasserie, leur humour et l'efficacité des textes des chansons, écrits par Jacques Demy,  la beauté des compositions et des arrangements de Michel Legrand. On pourrait disserter longtemps sur la beauté de Catherine Deneuve et de Françoise Dorleac, sur celle de leur voix et sur la tonalité du rire de Françoise, sur la blondeur de Jacques Perrin, sur les pas de danse de Gene Kelly, sur ceux de Georges Chakiris, sur le joli chant de Danielle Darrieux, la seule qui chante vraiment, sur les chorégraphies parfaites, sur les couleurs chatoyantes, sur l'enchantement que procure ce film enchanté.

On pourrait aussi dire que Les Demoiselles de Rochefort est le film le plus magique au monde. Le film qu'on ne cesse jamais d'aimer. Le film qui se transmet de génération en génération. Le film qu'on ne se lasse jamais de commenter, de raconter, de citer, de chanter, de mimer. Le film qui fait pleurer à la fin, non pas parce qu'il est triste, mais parce qu'on voudrait qu'il dure toujours. Pour Françoise, Catherine, Danielle, Jacques, Michel, Gene...

Un film génialissime.

Date de sortie : 1967

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