SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 19:42

Joseph K., un jeune homme arrogant et sûr de lui, est réveillé par des hommes, peut-être des policiers, qui lui posent d'étranges questions. Il est en état d'arrestation mais laissé libre. Tout le monde autour de lui, étrange et accusateur, semble savoir. Mais qui l'accuse et de quoi ?

 

En 1962, Orson Welles présente son adaptation du livre de Kafka dans une mise en scène soignée en grand styliste qu'il est. Jouant sur les hauteurs de plafonds et les dimensions des décors, immenses où K semble perdu, ou au contraire resserrés et oppressantes, misant sur les profondeurs de champs, les plongés et contre plongés, les plans rapprochés sur les visages et les ombres dans un très beau noir et blanc, il installe le malaise qu'amplifie l'interprétation d'Anthony Perkins parfait d'ambiguïté dans le rôle de K. Aux côtés de Perkins,  on retrouvent les excellents Jeanne Moreau, Romy Schneider et le maître Orson Welles. L'ensemble fonctionne parfaitement. Beau, inquiétant, intriguant.

Date de sortie : 1962

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