John Ruth emmène sa prisonnière Daisy Domergue se faire pendre à Red Rock. Alors que le blizzard les poursuit, il accueille dans sa diligence le Major Marquis Warren, lui aussi chasseur de prime et Chris Mannix qui se présente comme le nouveau shérif de Red Rock.
Un format 70mm (tout en longueur), de beaux paysages de neige, un blizzard assourdissant, des personnages loufoques et violents, un récit qui évolue en huis clos ; l'un dans une diligence, l'autre dans une auberge ; dans ses 95 premières minutes le film nous emmène doucement dans sa curieuse histoire qui intrigue sans qu'il ne s'y passe vraiment grand chose. Puis arrive la dernière heure qui, comme d'habitude, et encore plus outrageusement et interminablement que d'habitude, laisse place au massacre.
"Les Huit Salopards" ressemble à une caricature d'un film de Quentin Tarantino. Tout semble un peu bâclé. Le cinéaste se laisse aller au plus facile, l'hémoglobine, et abandonne toute verve dans les dialogues, dessine ses personnages à gros traits, oublie toute finesse dans la mise en scène et fluidité dans son récit. 2h45 qui n'offrent pas grand chose finalement.