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En 1943, Jacques-Yves Cousteau crée le scaphandrier autonome. Le succès de son invention lui apporte suffisamment d'argent pour qu'il installe sa famille dans une jolie maison au bord de la mer et pour assouvir son envie de quitter la marine pour se consacrer à sa passion des fonds marins quitte à vivre cette passion sans ses enfants.
Les images sont belles, sans toutefois que la réalisation impressionne. Les comédiens sont parfaits, Lambert Wilson en Cousteau plus vrai que nature, Pierre Niney, dans le rôle de Philippe le fils et Audrey Tautou, en épouse déterminée. Jérôme Salle peine à déterminer le sujet de son film. Biopic du Commandant Cousteau ? Biopic du fils Philippe ? Portrait d'une relation père-fils difficile ? Histoire de la Calypso ? Naissance d'une conscience écologique ? Tous ces sujets sont abordés sans qu'aucun ne soit traité à fond. Le film survole tout. Le récit est extrêmement parcellaire et les impasses trop nombreuses. On ne perçoit aucun parti-pris tant dans la gestion du récit que dans la réalisation. Jérôme Salle déclare avoir voulu réaliser un film grand public. Ceci explique peut-être cela. A vouloir plaire à tout le monde, l'oeuvre perd en pertinence et en puissance. Dommage.
A voir en salle dès le 12 octobre.