Irène trompe Fritz son mari qui la néglige. Quand une jeune femme menace de tout révéler, Irène perd pieds.
A la fin de la pièce le public est ravi, les applaudissements sont nourris et des bravos fusent. Pourtant, cette adaptation pourra en frustrer plus d'un. La metteuse en scène, Élodie Menant, monte la pièce comme une bluette. On est donc loin de "La Peur" que souligne le titre. Sa mise en scène ne communique pas la montée d'angoisse, l'étau qui se ressert sur l'héroïne qui doit expier sa faute. Les comédiens (Hélène Degy, Aliocha Itovich et Ophélie Marsaud) se retrouvent seuls pour rendre à la nouvelle de Zweigh toute sa dramaturgie. Ils se dépensent sans compter et se jettent à corps perdus dans cette histoire. C'est sans doute beaucoup grâce à l'énergie qu'ils y mettent, qu'aux saluts, le public est ravi, les applaudissements sont nourris et des bravos fusent.