Le "termissage" de l'exposition d'Agnès Varda à la galerie Nathalie Obadia s'est déroulé ce samedi 9 juin.
A l'entrée de la galerie, une arche faite de boites de bobines de films de 35mm, sous la verrière la pièce maîtresse, une cabane de cinéma, dans le show room, des photos d'Agnès Varda sous cadre et sur écrans, les maquettes des maisons-films dont le prochain projet.
Visite guidée par Agnès Varda :
L'Arche du cinéma : "Les bobines de film en 35mm circulaient dans des boites métalliques qui sont devenues obsolètes depuis qu'on ne projette plus en 35mm. 156 boites de certains de mes films ont transporté des images, du son, de la musique et tous les éléments du mixage final. Il m'a semblé que cette arche de style roman nous faisait rentrer paisiblement dans l'espace inattendu d'une serre de cinéma."
Une cabane de cinéma - la serre du bonheur : "Les parois, les fenêtres et le toit de cette cabane sont fait de pellicules d'une copie du film Le Bonheur (1964). Les copies standard, projetables et sonores dans une salle de cinéma n'ont plus d'utilité car les films numérisés circulent sous forme de fichiers DCP. Que faire de ces bobines ? Je les ai recyclées dans cette construction dont la structure métalliques a été crée par Christophe Vallaux. Les 2500 mètres sont devenus une cabane de cinéma. Le générique du film était tourné près d'un champ de tournesols. La cabane est donc devnue serre et des tournesols y poussent."
Dans le show room, on trouve quatre maquettes, la maison du film Le Bonheur (la cabane du cinéma), la cabane du film Les créatures, la cabane du film Sans toit, ni loi et la cabane-barque du film La Pointe Courte (qui est le projet à venir) et trois triptyques, Miquel Barcelo, Rosalie, ma fille et Femme et enfant.
On attend avec impatience, une nouvelle occasion de pouvoir admirer le travail d'Agnès Varda, plasticienne, sans oser espérer un nouveau film/documentaire.
Maison de cinéma, la serre du bonheur d'Agnès Varda à la galerie Obadia