Paul et Myriam engagent Louise comme nounou pour leurs deux jeunes enfants.
Lucie Bordeleau prend le difficile pari de mettre en images le livre de Leila Slimani. La réalisatrice décide de déconstruire le récit précis de l'écrivain et réduit cette histoire complexe en un scénario sans nuances avec un suspens qui n'existe pas dans le livre car il n'en ai pas le sujet. Cette réécriture donne un récit appauvri sans émotion ou réelle tension, que quelques artifices grossiers échouent à créer. La scène finale confirme l'incapacité du film à atteindre l'esprit du livre. La qualité d'interprétation des comédiens n'y peut rien. Adultes, Karin Viard en tête, et enfants sont parfaits.