A Oslo, Julie hésite entre études de médecine, de psychologie, de photographie et multiplie les aventures. Un jour, elle rencontre Aksel et une certaine stabilité.
En 12 chapitres, un prologue et un épilogue, le film dessine le portrait de Julie et de ce et ceux qui font ce qu'elle est et devient. Joachim Trier nous invite durant 2h08 au plus près de son héroïne, une jeune femme, à la fois, pleine de vie et encombrée dans son existence.
Le personnage est porté par Renate Reinsve de tous les plans, qui déploie une vaste et précise palette de jeu pour figurer les multiples états de son personnage. Drôle, heureuse, sombre et désenchantée, raisonnable et déraisonnable, extrêmement changeante, Julie offre à Renate de jouer toutes les émotions et de relever le défi de garder son personnage irrésistible. Sa prestation lui a valu le prix d'interprétation à Cannes. A ses côté, le très grand Anders Danielsen Lie, déjà remarquable, notamment, dans Oslo 31 août du même Joachim Trier et Ce sentiment de l'été de Mikhael Hers. Tous les deux rendent leurs personnages terriblement attachant.
Jonathan Trier leur offre un bel écrin avec des dialogues ciselés, un découpage rythmé, avec ce qu'il faut de musique et une réalisation mêlant naturalisme et onirisme.
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