En Iran, de nos jours, Leila et ses frères tentent de survivre dans un pays en crise économique et sous embargo international, tandis leur vieux père est obsédé par les honneurs que lui confère la tradition.
Si le propos du film - un portrait au vitriol de la vie en Iran - est fort, la démonstration de Roustaee est terriblement lourde. L´influence du cinéma italien, le clin d´oeil au Parrain, sont évidents. Mais, cela ne suffit pas. Le récit s´enlise. Chaque strate du récit donne lieu à un développement interminable pendant lequel les protagonistes s´engueulent en listant tous les cas de figure qui se présentent à eux. Le personnage féminin qui endosse le rôle de juge du système est dessiné à gros traits.
Le film perd, petit à petit, de sa force pamphlétaire, pour ne ressembler plus qu´à un fourre tout proche d´une simple histoire de Pieds Nickelés.