Mathieu, jeune délinquant et pianiste doué, est repéré par le directeur du Conservatoire de musique qui lui offre la possibilité d'accéder à une vraie formation.
On ne compte plus les films qui content la découverte d'un jeune génie, généralement ingérable ou délinquant ou issu d'un milieu défavorisé, qu'un mentor "force" à suivre son prestigieux destin.
On s'interroge sur l'intérêt de reposer ce sujet rebattu sur les écrans. Seul un traitement inédit, un scénario d'une incroyable inventivité nous sauverait du déjà vu.
Las Au bout des doigts n'apporte rien de nouveau. Pire, le realisateur ne parvient même pas à conter son histoire sans surprise de façon juste. Tout sonne faux, des dialogues jusqu'au jeu des comédiens dont Lambert Wilson, Kristin Scott Thomas, André Marcon. Ils semblent tous encombrés par cette piètre partition et jouent incroyablement faux. Le jeune Jules Benchetrit s'en sort curieusement beaucoup mieux, mais cette jolie découverte ne suffit pas à sauver le film du naufrage.