SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

21 juin 2018 4 21 /06 /juin /2018 21:27

Anne et Jean-Louis se rencontrent au pensionnat de leurs enfants à Deauville. 

Après le succès planétaire d'Un homme et d'une femme, Lelouch n'aura de cesse de vouloir réitérer ce succès, se parodiant lui même sans parvenir à en reproduire la magie (à l'exception notable de La Bonne Année).

Même si on peut trouver les scènes de course inutilement longues, Un homme et une femme bénéficie, au moins dans sa première partie, d'un scénario d'une grande tenue, usant d'ellipses et d'une mise en images efficace. Le récit en couleurs et en samba du couple Aimé et Barouh est en ce point remarquable.

Le réalisateur nous invite dans l'intimité de cette rencontre en multipliant les gros plans, au plus près des visages et usant de dialogues en voix off. L'alternance de la couleur, du sépia et du noir et blanc participe à l'attrait esthétique du film.

Lelouch dessine assez précisément le portrait de ses personnages, parfaitement servis par le charme de Pierre Barouh, l'assurance de Trintignant et la beauté élégante d'Anouk Aimé. Que pourra Jean-Louis, type méticuleux, plutôt macho, peu délicat face à Anne, jeune femme indépendante, sûre d'elle et toujours éprise d'un amour éternel ?

Date de sortie : 1966

 

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