SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

18 juillet 2024 4 18 /07 /juillet /2024 15:13

De 1936 aux années 80, les destinées de quatre couples et leur famille, de nationalités différentes (français, allemand, russe et américain), ayant la même passion pour la musique et la danse.

Le film démarre par le générique dit par Francis Huster sur fond de Bolero de Ravel, précisant que tous ces personnages existent ou ont réellement existé ; il fera office de voix off au cours du film pour accélérer le récit. Suit la mise en place des personnages par une série de saynètes sur jouées, désuètes voir ridicules sans qu'on ne sache très bien si cela est volontaire ou non ; on en retrouvera certaines au cours du récit.

Le film s'installe petit à petit affichant quelques fulgurances, de jolies références telles le poème de Simonov, et pas mal de longueurs. L'arbitrage fait sur le traitement à accorder à chaque scène ou événement surprend. Ce qui semble intéresser le cinéaste c'est la répétition des destins. Ainsi, il expédie en quelques secondes les drames de l'histoire. L'information est donnée pèle mêle sans art, ni manière mais permettant à son récit de progresser (si on veut...) et au film de s'attarder sur les moments musicaux qui semblent être la vraie raison de son existence. Compte tenu de la dimension des drames qu'il abordent dans la première heure c'est pour le moins étonnant.

Le récit progresse vers une période contemporaine, les problèmes de vie des héros lassent, leur destinée (c'est un bien grand mot) intéressent de moins en moins. Les scènes sans intérêt se succèdent dont celle pathétique de la dispute entre potes. C'est interminable et lourd. C'est vrai que Lelouch n'a jamais fait dans la finesse.

La distribution prestigieuse (Nicole Garcia, Robert Hossein, Évelyne Bouix, Jacques Villeret, Fanny Ardant, Francis Huster, Jean-Claude Brialy, Richard Bohringer, Géraldine Chaplin, Macha Meril, Jean-Pierre Kalfon...) ne suffit pas.

Date de sortie : 1981

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