De nos jours, en Iran, Vahid croit reconnaître l'homme qui l'a torturé en prison. Il l'enlève. Dans le doute, il demande la confirmation d'anciens prisonniers comme lui.

Jafar Panahi expose petit à petit la brutalité du régime iranien, ce qu'il impose à sa population, les sévices qu'il lui inflige et pose la question de la vengeance.

Le récit interroge ainsi sur la réponse que doit apporter la démocratie aux dictatures. Faut il se comporter comme un barbare face à la barbarie ? L'humanité dans ce qu'elle a de meilleur est-elle capable de piétiner ses principes pour punir les bourreaux ?  La liberté a t elle les moyens de lutter contre la dictature ?

Le réalisateur utilise ses personnages pour conter également avec détails les tortures infligées aux prisonniers, tous simples citoyens qui ont manifesté contre le pouvoir en place.

Tourné, comme toujours, dans la clandestinité, le film impressionne par l'efficacité de sa réalisation et par l'excellence de ses comédiens (Vahid Mobasseri, Maryam Afshari, Ebrahim Azizi, Hadis Pakbaten, Majid Panahi (II), Mohamad Ali Elyasmehr, Georges Hashemzadeh, Delnaz Najafi, Afssaneh Najmabadi).

Un simple accident a reçu la Palme d'Or à Cannes 2025. Un Prix qui n'est pas que politique. Le film est une oeuvre de cinéma parfaitement réussie.

Lire les posts sur d'autres films de Jafar Panahi : Taxi Téhéran, Trois visages

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