SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

17 avril 2006 1 17 /04 /avril /2006 16:34

Dans ce Pygmalion, apparait Daniele Lebrun. Comédienne formidable sur les écrans et au théâtre. Une de ces personnalités qui sans premier rôle, texte particulier, volent la vedette aux personnages principaux. Impression étrange que la lumière n' est plus que sur eux laissant les autres dans l'ombre.

Toutefois, Barbara Schulz qui interprête Elisa Doolitle (Audrey Hepburn chez Cukor) est excellente de nuances, tant en petite marchande de fleurs gouailleuse qu'en jeune fille modèle. Nicolas Vaude est une parfaite tête à claques telle que l'exige le rôle du Professeur Higgins. Peut-être un peu trop : il est difficile de s'attacher au personnage. Henri Courseaux joue le gentleman colonel Pickering avec un certain bonheur. La mise en scène, classique, paye, notamment lors d'une dernière apparition de Barbara Schulz à la toute fin assez romantique. Une curiosité : les mouvements de décors (un rangement en portefeuille très astucieux - 3 lieux en tout)  sont chorégraphiés et effectués à découvert.

Quant à la pièce elle-même, elle a quelque peu mal vieillie.
Si  Bernard Shaw n’est pas tendre avec la société de son époque, férue des apparences, il donne une image de la femme qui n'est pas très reluisante puisque finalement amoureuse de son Frankenstein. Abstraction faite de ce point, Pygmalion est un bon divertissement  : 2h20,qu'on ne voit pas filer.




Ci -contre Daniele Lebrun pour ceux qui ne verraient plus très bien de qui il s'agit.

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