Debout. C'est ainsi que la salle archi-bondée du Café de la Danse a salué Emily Loizeau mercredi soir après 1h30 de concert.
Son premier album sorti fin février avait déjà surpris par sa qualité et sa maturité. Textes poétiques et drôles, arrangements soignés et jolies mélodies un peu variét., un peu pop.La qualité de sa prestation scénique achève de confirmer cette excellente impression.
Accompagnée d'un violoncelliste-bassiste et d'un batteur très complices, Emily assure le piano parfois ragtime, parfois country et aussi classique.
La mise en scène consiste en un écran blanc placé derrière elle et sur lequel est diffusée l'image du tourne-disque qui au milieu de la scène accueille sur son plateau tournant les objets, photos et dessins qui illustrent les chansons.
Astuce toute simple et pas chère qui participe au charme hypnotique de ce spectacle.
Comme une évidence, la chanteuse fait de la scène sienne, y emmenant son univers fantasque et élégant. Elle alterne douceur et déconnade dans un dosage savant. Créant une connivence immédiate avec le public, elle obtient de lui qu'il siffle, aboie, caquette ou encore qu'il se lève pour mimer la douche sur le refrain de "shower"...
Côté people, nous aurons droit sur la scène à Franck Monnet venu interprèter leur duo, le très drôle "Jasseron". Côté salle, un auditeur attentif : Georges Moustaki, tout à fait séduit lui aussi.
Pour conclure : acheter le Cd d' Emily Loizeau et surveillez vos salles de spectacle. Qui sait un jour peut-être vous pourrez y voir le bel Loizeau.