En ce moment et jusqu'au 25 mars, le théatre Bastille présente « Elizaviéta Bam ».
Elizaveta Bam, se trouve dans son appartement quand deux policiers lui ordonnent d’ouvrir la porte. Ils viennent l’arrêter. Elizaveta se réfugie alors dans un univers entre cauchemar et folie douce.
Cette pièce, écrite en 1928 par l’auteur russe Daniil Harms, est ici mise en scène par Alexis Forestier qui déploie une scénographie impressionnante très riche, faite de panneaux mobiles, de vidéos et d'un accompagnement sonore soigné. Cette mise en scène présente une chorégraphie précise qui a dû exiger des comédiens nombreuses heures de répétition.
Malheureusement, si l'entrée en matière est plutôt réussie, l'ensemble s'essoufle vite et les effets sonores laissent place à la musique spécialement composée pour l'occasion, interprétée par les comédiens avec plus ou moins de bonheur. La musique cannibalise tout, jusqu'au texte qui passe au second plan (on rate beaucoup de paroles). La confusion ne semble plus du tout orchestrée, maitrisée.
Original mais pas aboutie.