En premier lieu, il y a cette voix, parfaitement en place, plus cassée, plus gouailleuse, plus émouvante encore que sur le disque. Une voix déjà particulièrement familière reconnaissable entre toute.
Ensuite, la silhouette. Petite robe noire, talons hauts, chevelure en bataille et regard sombre.
Enfin, la confusion. Confusion et maladresse dont elle joue sur ses transitions entre chaque morceau. Très drôle d’autant qu’on devine que la vraie Adrienne n’est pas loin du tout.
L’album entier sera joué sans modifier le moindre accord, le plus petit arrangement (à l’exception d’un titre). Sans doute, lui faut-il encore un peu de temps pour passer à cette étape là.
Après l’impression mitigée du concert au Nouveau Casino, ce Bataclan confirme enfin le talent et la douce folie perçus sur le disque.