Nicolas Vannier nous présente un remake d'une de nos plus tendres séries d'enfance. Crime de lèse majesté. Aussitôt, nous revient en mémoire la beauté et l'espièglerie du jeune Mehdi El Glaoui mais aussi le visage de Cécile Aubry, l'auteur-réalisatrice de cette histoire fusionnelle entre un petit garçon et un énorme chien nounours. C'est elle qui en introduction nous contait l'histoire de Sébastien.
Réfractaires donc, on craignait le pire. Et curieusement, même si le contexte historique n'est pas vraiment identique, même si on retrouve Mehdi sous les traits d'André, un "vieux d'au moins 50 ans", même si nous n'avons plus la capacité d'émerveillement de notre enfance, on marche à fond. On dévore les magnifiques paysages de montagne, on rêve de pouvoir passer la main dans la fourrure de Belle et on voudrait consoler le nouveau petit Sébastien.
Notre coeur d'enfant prend le dessus sur notre cynisme.