SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 18:43

Django-Unchained.jpg

Dans le sud des États-Unis, en 1858, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, anti-esclavagiste, achète Django, un esclave qui peut l’aider à identifier les bandits qu’il recherche. Schultz promet à Django, qu'en échange, il l'aidera à retrouver sa femme, esclave elle aussi.

 

Tarantino nous offre, dans les deux premières heures de son film, du très grand cinéma. Mise en scène superbe, parfaite maîtrise du récit, dialogues ciselés, dosage précis des émotions et accompagnement musical aux petits oignons. Christoph Waltz est exceptionnel, Jamie Foxx assure avec finesse l'évolution de son personnage et Di Caprio campe le méchant avec grand talent.

Tarantino, tout en conservant ce qui fait sa patte - humour et décalage - propose un cinéma plus classique, plus tenu, comme si la part historique et émotionnelle de son sujet l'imposaient. Ces deux premières heures sont admirables et passent en un éclair.


Puis, après avoir tenu les trois quarts de son récit sans le moindre écart, Tarantino lâche la bride et se fait totalement plaisir. C'est le moment de la vengeance et tout est permis. La série B, qu'il affectionne tant, s'impose. Le "too much" envahit chaque plan : les litres de sang coulent à flots et les morts ne tombent plus mais explosent sous les balles (bruitage à l'appui). Alors évidemment, on en rigole mais on en veut à Tarantino de gâcher un peu l'admiration suscitée par les deux premières heures d'un film qu'il faut absolument aller voir quoiqu'il en soit.




Partager cet article
Repost0

commentaires