Son physique de presque jeune premier, souvent utilisé dans des rôles ambigus, occupe nos écrans de télévision depuis presque trois décennies. Ses apparitions au cinéma plus rares sont toujours marquantes. On se souvient de "Une affaire de goût" de Bernard Rapp où il se laissait manipuler par un Bernard Giraudeau pervers, "Nelly et Monsieur Arnaud" de Claude Sautet où amoureux des vieux livres, il souriait à Emmanuel Béart.
Au théâtre, je me souviens de lui dans "Les Créanciers" de Strinberg et dans un tout autre genre de "En toute confiance" de Donald Margules. Sa voix sourde et douce et son sourire léger sont toujours d'une remarquable efficacité.