Les vingt dernières années du peintre William Turner vu par Mike Leigh, en 2h30. On s'étonne de voir aussi peu de scène du peintre au travail. Mike Leigh semble ne pas vraiment s'intéressait à l'art de Turner. Un Turner qui parle peu mais grogne beaucoup, un solitaire qui s'accommode comme il peut de ses contemporains aussi vilains que lui. Seuls son père et sa vieille maitresse semblent trouver grâce à ses yeux. Les personnages qui l'entourent sont esthétiquement assez repoussants, comme si cerné par la laideur physique des hommes, le peintre ne pouvait que se tourner vers la beauté de la nature. Le beau résidant pour Turner semble t-il, uniquement dans la peinture et la musique.