Dans des séries télé ou des films peu prestigieux, elle est la part d'humanité, celle qui nous accroche tout de même à l'histoire. Dans "Comme t'y es belle", dans des scènes qu'elle rend cultes, elle sauve le film du vite-vu, vite-oublié. Dans "La famille Wolberg", elle apporte la touche de subtilité, tout en fragilité qui fait qu'on marche dans cette drôle d'histoire. Dans "Les invités de mon père", elle joue à jeu égal au coté des deux monstres Lucchini et Viard. Dans "Le Prénom", elle est impériale dans un rôle complexe, suscitant simultanément rire et compassion.
Le César qui lui a été remis en février dernier nous a réjoui et rendu heureux pour elle.
Valérie Benguigui est décédée lundi.