SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 19:02

Stanislas Previne, sociologue, prépare une thèse sur les femmes criminelles. Il rend visite, en prison, à Camille Bliss. Celle-ci lui raconte sa vie qui est parsemée de morts.

Une belle fille comme moi fait le portrait d'une femme écervelée qui a toujours été maltraitée par les hommes, qui en retour abusait d'eux et su chaque fois s'en séparer avec des méthodes peu orthodoxes.

Truffaut se lance dans un registre burlesque inattendu dans sa filmographie. Il conte cette histoire avec un double mécanisme. Tout d'abord, le huis clos entre Camille et Stanislas particulièrement réussi grâce à Bernadette Lafond, magistrale, et André Dussolier génial en type coincé émoustillé. Puis les flash back illustrant le récit de la criminelle avec des seconds rôles tous réjouissants (Philippe Leotard, Guy Marchand, Charles Denner, Claude Brasseur). Les dialogues dits par Bernadette Lafond sont croustillants.

Le film, pas vraiment réussi, pas vraiment raté, vaut surtout pour ses excellents comédiens.

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