
En 1805, né Jean-Eugene Robert-Houdin. En 1861, Georges Méliès voit le jour. En 1984, Décembre, pick-pocket, rencontre une étrange jeune fille.
A travers le destin croisé de ces trois personnages, Alexis Michalik nous convie au cœur d'une réflexion sur l'illusion. C'est du moins ce que l'élégant monologue d'introduction nous laisse présager. Mais, le récit qui suit, que l'on pourra juger inutilement alambiqué, ne dépasse jamais le stade du très simple divertissement. Bâti sur une succession d'anecdotes, pas vraiment passionnantes, le récit s'enlise et ne porte aucun questionnement.
Les dialogues ne sont pas particulièrement audacieux ou drôles. La mise en scène efficace, bien qu'alourdie par un récit confus, offre quelques moments propices au merveilleux. La valse des six très bons comédiens, qui passent sans cesse d'un rôle et d'une époque à l'autre avec une dextérité remarquable, impressionne. Mais, la profondeur qu'il manque au récit nous laisse bien déçus.
Lire la critique de la première pièce d'Alexis Michalik "Le porteur d'histoire"