Thomas, pour sortir de son addiction à la drogue, intègre une communauté catholique spécialisée dans l'accueil de jeunes drogués ou alcooliques. Au programme prière et travail à longueur de journée.
La prière traite non pas de la religion mais de la force de l'entraide, d'une forme d'abnégation et de la croyance en soi. La beauté du film naît des décors, la montagne et sa nature, de la sincérité de sa croyance en la fraternité, de son portrait de l'exercice de la foi, de sa réalisation brute. Mais il doit beaucoup, et avant tout, à son casting de jeunes comédiens dont Louise Grinberg et surtout Anthony Bajon (Les Ogres, Maryline, Rodin).
Son interprétation intense de Thomas, dans la violence tout d'abord, dans la résignation puis dans le retour à la vie, nous captive. La prière est un film d'autant plus marquant qu'il est l'écrin de la révélation d'un très beau comédien.