Il est tout d'abord un héros de l'enfance, portant le sourire et la blondeur de Maxence, marin, peintre et poète des Demoiselles de Rochefort et la langueur Pop du Prince rouge de Peau d'Ane du génial autre Jacques, Demy.
Il est ensuite le comédien, souvent de seconds rôles, mais toujours incontournable, de films exigeants, tournés en France ou en Italie (La 317e section, le Crabe Tambour, L'Honneur d'un capitaine de Pierre Schoendoerffer, Compartiment tueur, Z de Costa-Gavras, La légion saute sur Kolwezi de Raoul Coutard, Le désert des Tartares de Valerio Zurlini... ) dont il fut pour certains et, par conviction, le producteur.
Producteur, encore, et réalisateur de magnifiques documentaires célèbrant la nature ( Le peuple migrateur, Océans, les Saisons...)
Il est enfin, dans Cinéma Paradisio de Giuseppe Tornatore, Toto, qui devenu grand réalisateur, découvre, bouleversé et bouleversant, l'ultime cadeau d'Alfredo.
L' interpréte d'une des plus belles scènes d'hommage à la puissance émotionnelle du 7e art.